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Le Bouquiniste jeune militaire dans une tasse rennaise antique.... |
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Ma dernière intervention sur cette page date du 1er Octobre 2005 | ||
SAAD, Kévin. CosmoQueer. CosmoQueer versus StarStraight. Montblanc, H&O. www.ho-editions.com |
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SABA, Umberto (1883-1957). Ernesto. Seuil, 1978. |
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SABATER, Jimmy. HardCorps. Paris : Editions textes Gais, 2003, 193p. (31 08 2003). |
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SABATIER, Pierre. Vices. Très classique avertissement tartuffié de l'auteur sur la peinture qu'il va faire du milieu homosexuel : "Au sein d'une société indifférente, blasée et lasse, comme au temps de la décadence grecque, les réprouvés se sont multipliés, constituant un véritable danger social. C'est ce danger que je me suis efforcé de signaler dans ce livre, comme je me suis efforcé de flétrir, en les montrant sous leur véritable jour, ces vices injustement tolérés et qui portent en eux un germe de mort. Si je n'ai pas reculé devant certaines peintures audacieuses et crues, c'est pour mieux éclairer l'opinion sur ceux que l'on croit à tort des anormaux inoffensifs" (avant-propos). Eh ben donc! Et puisque la location de ce livre n'a été interdite que jusqu'en 1933, en voici l'histoire : Flaminien, riche héritier, à la suite d'une impuissance sexuelle, découvre son homosexualité mais ne s'y résout pas. L'âge, la culture de son mentor l'attirent et le repoussent à la fois. Un mariage avec une amie lesbienne est aussi un échec. Les descriptions de bars parisiens et surtout du milieu de la Côte d'Azur et de ses petits matelots sont assez vivantes. On retrouve la traditionnelle lesbienne russe, aussi espionne communiste. Petit extrait : "Cet homme rapportait du Maroc des habitudes qu'il satisfaisait sans la moindre gêne. Il puait les apéritifs bon marché et affichait un débraillé qui confinait à la saleté. N'importe, Flaminien, élégant, soigné, s'était laissé séduire, trouvant dans cette basse aventure plus de plaisir qu'avec un dilettante comme Weinberg... Le colonial n'apportait dans ses effusions ni raffinement, ni sensibilité et Flaminien pouvait se croire transformé en fille qu'on viole un soir de sac dans une ville conquise" (p.231). Ed Baudinière, 1932. Vertus. Paris : Éditions des Portiques, 1933. |
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Sabatier, Robert. Boulevard. Paris : Albin Michel, 1956. |
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SABINE, Madeleine. On ne brûle pas l’eau. Paris : Pierre Horay, 1956. |
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Sablier, Jean Le. Les trois visages. Paris : Denoël, 1939. |
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SABLON Jean (1906-1994) français. Voir ses biographies de Liane de Pougy, de Natalie Barney. | ||
SACHER-MASOCH, Leopold. Chevalier von (1836-1895). La Vénus à fourrure. Pour ceux qui veulent connaître l'origine du mot "masochiste". Peu d'autres intérêts. D’autres ouvrages en vente à la Bernique. L’Ennemi des femmes. Paris : Calman-Lévy, 1894.La Dame blanche. L'amour de Platon. Les batteuses d'hommes |
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SACKVILLE-WEST, Vita. Toute Passion abolie. Salvy, 1991. Ceux des îles. (1924). Paris : 1994, 360p. A ne pas louper le magnifique livre écrit par son fils Nicolson sur le couple qu'elle formait avec son mari homo, Harold Nicolson, son amour fou avec Violet Tréfusis, et sa passion tardive avec Virginia Woolf dont elle est le modèle dans Orlando. (17 10 2005) |
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Sacrificateur de Venus. Les Heures de Paphos, contes moraux, par un sacrificateur de Venus. s.l., s.n., 1787. |
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SADE, Donatien. Comte de (dit le Marquis de) (1740-1814). Sade, à mettre ou à ne pas mettre... De nombreux ouvrages en vente sur ce site… plus que ces deux lignes ! |
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SADOUL, Numa. Mémoires d'Adam-François San Hurcelo Lunneri pornographe. Un pseudo texte pompeusement commenté comme "d'une exceptionnelle violence et d'une surprenante poésie sur la sexualité du narrateur" (4ième de couverture).... Bof, cinq chapitres sur l'hétérosexualité, l'homosexualité, la masturbation, le reste (voyeurs, fétichistes, zoophiles, maladies, etc etc...) et une fin... Bof bof bof, surtout que chacune des parties est précédée d'une pseudo description scientifique qui réunit tous les poncifs du moment... (homosexualité p43 à 48). L'édition avec un texte en centre page est par contre très jolie. Dan le genre poncifs anti-folles : " Ceux qui ont des couilles en rahat-loukoum. Ceux qui se gougnottent en gloussant comme des dindes" (p 47). Plus rigolo : "Jésus est mon noeud et mon foutre est son prophète." (p 77); ou cette chanson chantée par une troupe de musiciens indiens homos : (extraits) "Baisse-toi doucement beau mousse au corps de brume Laisse un peu tes cheveux se poser sur la vague Ton joli cul se lève et m'attire et me nargue Oh je vais l'enculer pour ne pas qu'il s'enrhume
Qu'il est mignon ton cul beau mousse au corps de pluie Il sent bon le varech et l'écume et le vent Seigneur il est tout seul il palpite il attend Oh je vais l'enculer pour ne pas qu'il s'ennuie... (p 143, 144, 145, 146) L'Or du Temps, Régine Deforges, 1971, 179 page. (7 11 2004) |
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SAGAN, Françoise. - Françoise Quoirez- (1935, Cajarc, Lot-2004) Bon, je suis désolé du peu de lignes qu'a aujourd'hui (5 3 2004) cette auteuse qui, je pense, deviendra bientôt recherchée chez les bouquinistes. Elle dépeint une psychologie désabusée de l'amour dans le milieu où elle évolue. 25 Septembre 2004 : Mes petites farces sur cette adorable Sagan : Dommage qu'elle ne se soit pas faite incinérer : on aurait pu la sniffer ! Pas de nom de rue pour Françoise Sagan : il faut éviter que les voitures roulent au milieu, sur la ligne blanche... Avec mon meilleur souvenir. Un journal peut-être un peu léger, mais qui contient de belles pages sur Tennesse Williams (p 62 à 81), très très émouvantes. Des pages aussi sur Billie Haliday, Rudolf Noureev, Saint Tropez.... Et puis se rappelle du scandale que fit son premier roman Bonjour tristesse : " On ne tolérait pas qu'une jeune fille de dix-sept ou dix-huit ans fît l'amour, sans être amoureuse, avec un garçon de son âge et n'en fût pas punie. L'inacceptable étant qu'elle n'en tombât pas éperdument amoureuse et n'en fût pas enceinte à la fin de l'été. Bref, qu'une jeune fille de cette époque-là pût disposer de son corps, y prendre du plaisir, sans que cela méritât ou obligeât à une sanction, jusqu'ici considérée comme inexorable. " (p 57). Paris : NRF1984, 215p. Bonjour tristesse. Julliard, 1954. Un Certain sourire. Julliard, 1956. Dans un mois, dans un an. Julliard 1957. Aimez-vous Brahms.... Julliard 1959. Les merveilleux nuages. Julliard.La Robe mauve de Valentine. Théâtre, Julliard, 1963. La Chamade. Julliard 1965. Le Garde du coeur. Julliard. Château en suède. Théâtre, Julliard, 1960.Le Cheval évanoui. Théâtre, Julliard, 1966. Un profil perdu. 1974. Le Lit défait. 1977. Les Violons parfois. Julliard. Bonheur, impair et passe. Julliard. Bonheur, impair et passe. Julliard. Un peu de soleil dans l'eau froide. Flammarion. Des bleus à l'âme. Flammarion. Un profil perdu. Flammarion. Un piano dans l'herbe. Théâtre, Flammarion, 1970. Des Yeux de soie. Flammarion. Le Lit défait. Flammarion. Le Sang doré des Borgia. Flammarion. Il Fait beau jour et nuit. Flammarion. Le Chien couchant. Flammarion. Musiques de scène. Flammarion. Réponses. Jean Jacques Pauvert. La Femme fardée. Jean Jacques Pauvert. Un Orage immobile. Jean Jacques Pauvert.
Quelques romans intéressants comme Des Yeux de soie. Flammarion, 1975. Bonjour tristesse. Julliard, 1954. |
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SAHLI, Rejeb ben. Conte bédouin. Paris : Editions de la Collection l’Humour du temps, 1959. |
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SAINT-AGEN, Adrienne. Amants féminins. Paris : Charles Offenstadt, 1904 ou 1902 ?. |
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SAINTAME, Hyppolite de. L'Homme de joie. Paris-Montmartre Edition, 1960. |
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SAINT-BOIS, Danièle. Galapagos, Galapagos. Stock, 1979. |
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SAINT JEAN, Robert de. Journal d’un journaliste. Journal de celui que je pourrais appeler le « Mari » de Julien Green, journaliste politique. A lire en parallèle avec ceux de Julien, plus intéressants. Il va de 1927 à 1971, et n’est pas publié pour les années de guerre. On y retrouve tous les grands de cette époque : L’omniprésence bien sûr de Julien, et pour les passages les plus importants : p 12, « « sans doute nos gestes sexuels ne sont-ils pas plus choquants, pour la sainte Vierge, qu’un film sur les plantes. » » 15, 16, 20, 29, 68, 87, 89, 152, 162, 166, 244, 208, 234, 277, 278, 285, 291, 298, 311, 315, 318, 326, 368 ; leurs promenades, leurs discussions sur dieu, leurs voyages, Londres, Berlin, p 95, etc… Et puis Cocteau, p 11, 13, 40, 44, 62, 73, 78, 84, 106, 121, 127, 143, 153, 154, 190, 246, 250, 262, 267, 299, 301, 310, « Julien vient me voir après le déjeuner, il entre à pas feutrés, tournant la clef dans la serrure sans faire plus de bruit qu’une ombre. » (p 315), 314, « On rappelle rarement, depuis que Green a commencé d’écrire, le caractère celtique d’une part de son œuvre. Son sentiment de la nature, des animaux, sa mythologie, etc…, sont celtiques. Ce fond, chez lui, s’est révélé propice à l’implantation chrétienne. » (p 325), 344. Jean Genet, p 246 ; Marcel Jouhandeau, p 19, 23, 24, 275 ; L’Abbé Mugnier, p 180 ; Salvator Dali, p 107, 122, 126, 178, dans une conférence sur le cannibalisme et le surréalisme p 198 ; Gide, évidemment, que Julien fréquente beaucoup, p 20, 21, 30, 37, 40, 51, « Il parle avec regret « des boulevards de jadis » où l’on trouvait sans peine « des rencontres des Mille et Une Nuits ». Il comprend que « devant le développement de la chose » Chiappe ait pris des mesures sévères, mesures qui contrarieront la nature de beaucoup, leur donneront un sentiment artificiel de culpabilité et de honte, feront d’eaux des hommes chargés d’un lourd fardeau. »(p 53), 94, 103, « Gide a écrit, assure-ton, une lettre de félicitations à L.G. après avoir lu l’article où celui-ci faisait l’éloge de la révolution nazie » – 11 Mai 1933- p 121, 148, 163, 208, « André D. évoque les « hésitations » de Gide en 1940 et 1941. Drieu aurait dit à Auric, en 1943, que le journal de 1940, publié par Gide à Alger (« la Nef »), comportait des additifs au texte publié par la N.R.F. en 1941. Gide donna de plein gré ces pages à Drieu dans une période de confusion. C’est seulement lorsque sa conférence sur Michaux, à Nice, fut interdite qu’il prit une position anti-pétainiste. D. estime que Gide fit bien de partir pour la Tunisie, (en 1942 je crois), sinon, il lui serait probablement arrivé, à Paris, des aventures désagréables. » (p 243), 253, 258, 268 et sa mort p 294. Colette, p 31 et 151 ; Proust, p 41 et 377, ainsi que Reynaldo Hahn, p 93 et 41 ; Bérard « Pendant l’entracte Bérard passe et dit : « Applaudissez mon rideau dès qu’il paraît » » (p 126) ; Lacretelle, p 173 ; Lucien Daudet p 168 et 244, à un repas de l’action française, où ils foutent le bordel, p 198 ; et ce mot de son frère Léon : « Loti était ennuyeux : il s’attendait à ce que l’on s’apitoyât sur la mort de Loti plus que sur n’importe quelle mort, plus que sur votre propre mort – ce qui est fou ! C’était Narcisse à Sodome. » (p 170) ; Montherlant, Max Jacob, p 95 ; Violette Tréfusis, Lyautey : « un mot de lui qu’on me rapporte : « Quand les talons claquent à mon apparition, j’entends les cerveaux qui se ferment » » (p 145) ; Aragon, et puis Mauriac, « je pense que la disparition du talent lui apparaît comme une conséquence fatale d’un retour à l’observation stricte de la morale chrétienne » ( p 33) ; « Malraux croit que Mauriac se retient de céder à ses penchants moins par la crainte du remords que lui donnerait la religion que par la peur de la réprobation bourgeoise. Il répète que l’homosexualité est une arme redoutable contre l’esprit bourgeois mais quant à voir en elle un signe de supériorité –thèse de certains apologistes – il trouve cette prétention ridicule. » (p 47) ; Mauriac toujours : « Quand Gide amène un partenaire dans son lit, celui-ci s’y résigne parce qu’il est chômeur et qu’il a faim. Comment, voyant cela, Gide peut-il accepter le plaisir ? » (p 94) ; Malraux qui est souvent cité d’ailleurs, « Une dame, raconte Mauriac, a donné de Drieu cette définition : « C’est un pédéraste qui n’aime pas les hommes ». Mauriac a trouvé cette formule « éblouissante » » (p 48), ou « Malraux me dit qu’il ne croit pas que Lawrence était homosexuel. On classe les gens en homosexuels et hétérosexuels, en blanc et noir, mais entre les deux il y a une grande fange intermédiaire. Il croit que Lawrence n’avait pas de vie sexuelle –sûrement pas avec les femmes, cela est certain – mais que s’il en avait une, il aurait probablement couché avec les garçons. Ou alors, il était impuissant. » (p 255) ; Lazareff etc etc… et la guerre dont les gens prennent conscience très tôt. Autres extraits : « La « bagatelle » dit-on couramment, en croyant remettre l’acte physique à sa place. Et Tallemant des Réaux écrit : « Faire la chosette ». Il est étonnant que des morales entières aient été édifiées (et aussi des bûchers) en conséquence de telle ou telle façon de « faire la chosette ». (p 300). « Mme Simon me rappelle l’aventure d’Abel Bonnard en 1944. Un « charmant secrétaire », qui assistait le ministre de Vichy depuis deux ans, promet à celui-ci de la suivre jusqu’à Sigmaringen. On fait les paquets. On entasse dans l’auto papiers secrets, lingots, et les objets les plus précieux. Il ne reste plus qu’à installer Mme Bonnard mère. Son fils va la chercher à l’étage. Quand il descend, plus d’auto, plus de secrétaire. Celui-ci était parti retrouver les F.F.I avec tous les trésors et les documents officiels du maître. » (p 329). Paris, édition Grasset, 1974. |
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SAINT-MOORE, Adam. la Mémoire de l'Archipel. Enfin un roman d'anticipation lesbien, trouvé grâce à l'aide d'Arnaud, du CIRC de Rennes. Dans ce monde qu'une guerre mondiale a détruit, une partie de l'univers vit sous un matriarcat rayonnant et un tantinet dictatorial. Toute hétérosexualité est proscrite, et les hommes ne sont pas mieux traité que les bêtes de somme. Deux jeunes amoureuses se retrouvent poussées par une tempête dans une autre partie du monde, hétérosexuel, où est ressuscité la civilisation grecque d'Alexandre. Avec l'aide d'un Dauphin, et grâce à la ressemblance d'une d'elle avec une déesse attendue, elles survivent à ces pirates, et profitent d'une attaque d'hommes palmés des marais pour rejoindre leur monde de femmes. Ce n'est pas extraordinaire comme style, mais le genre est assez rare pour être noté ! Paris : Fleuve noir N° 1014, 1980, 215p. (1 07 2003). |
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Saint-Office. Condamnation des oeuvres d'André Gide. Documentation catholique, 1952, col. 851-854. Toutes les oeuvres d'André Gide sont inscrites à l'Index des livres prohibés. |
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SAINT OURS, (pseudo). Un Ange à Sodome, ou l'Homosexualité sublimée. Je ne sais pas qui se cache sous ce pseudo, mais cette suite d'histoires homosexuelles est très bien faite ; à différentes époques, de l'antiquité à l'époque très 70, dans différentes situations, (mention très bien pour le juge et l'assassin), dans différents lieux, du Siam colonial à Angers. "J'ai peur de ta virilité, mais je sais maintenant quelle est sa farouche douceur "(p44)." Ses fesses pesaient moins à ses reins que les pétales de Magnolia" (p67). "Je sais qu'à travers le juge, ces enfants devinaient le complice : ce que je recevais, ce n'étaient pas des réflexions de coupables mais des aveux d'amants."(p116). Authier Guy, éditeur, 1973. |
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SAINT VAIRET, Aurore. Je ne sais plus de quoi parle Les Rêves d'Omphale. FCP, 1999. |
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SAINT-YS, Andrée. Au Bord des eaux dormantes. Paris : Sansot, 1919. |
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Salardenne, Roger. Les Capitales de la débauche. Paris : Éditions Prima, 1930. Le Nu intégral, reportage dans les années 30. La Vie au soleil, 1999. |
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Salducci, Pierre ed. Ecrire gai. Paris : Stanké, 1999. |
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SALGUES, Yves. Le Jeune homme endormi. Paris : Editions du sagittaire, 1946. Un Ange américain. Paris : Pierre Horay, 1956. |
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SALMON, André. Tendres canailles. NRF, 1921. (sous réserves pour son côté lgbt). |
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Salvaresi, Elisabeth. Travelo, enquête sur la prostitution travestie. Paris : Presse de la Renaissance, 1982. |
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SALOMON, Ernst von. Les Réprouvés. (1930). Paris : Plon, 1986, 378p. Les Cadets (1933). Paris : Corréa, 1953, 277p. |
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SAN ANTONIO. Le Mari de Léon. |
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SAND, Georges. Histoires de ma vie. 1854 et Pléiade 1971. Lélia. 1833. George Sand, années glorieuses, par Marie-Louise Pailleron, Tome II. / Joseph BARRY. George Sand ou le scandale de la liberté. Paris : Seuil, 1982, 425p. |
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Sandras de Courtilz, Gatien de (pseud. Du Buisson, capitaine). La France devenue italienne (in La France galante, ou histoires amoureuses de la cour). Cologne, P. Marteau, 1688 ca. (s.d.). |
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Sandre, Thierry. Athénée : Le chapitre treize. Amiens : E. Malfère, 1924. |
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SANSOT, Edward. Parfois SANSOT-ORLAND. Ce bordelais d’origine, homosexuel, fondit une maison d’édition à Paris en 1903 et fit beaucoup pour le monde gai et lesbien. Il édita Péladan, Barrès, Jarry, Marinetti, Lorrain, Tailhade et Vivien, et beaucoup d’autres poétesses, mais il est vrai à compte d’auteur : Hélène Picard, Cécile Périn, Marie Noël, Marguerite Burnat-Provins. Son successeur Chiberre éditera même Marguerite Yourcenar. Dans son Journal Littéraire, Léautaud rapporte qu’il se chauffait, pendant la guerre de 14, avec les invendus de ses « compte d’auteur ». |
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Sanzio, Alain Paul-Louis. Luchino Visconti cinéaste. Paris : Persona, 1984 ; |
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SAPHO. (pseudo). Le tutu mœurs fin de siècle (1891). |
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SAPPHIRE. Pusch. Une adolescente noire, Précious, à New-York. L'Olivier, 1997. point, 1998. (24 10 2004) | ||
SAPPHO (ou SAPHO) (fin du - VIIe-début du - VIe). Études et ouvrages à vendre à la Bernique, sur cette petite femme brune qui animait un cénacle de jeunes filles de l’aristocratie ; elle leur enseignait la musique, la poésie et la danse, au sein d’un cercle qui préfigurait les cercles philosophiques d’Athènes deux siècles plus tard. Sur le mythe de Sappho, lire Marie Jo Bonnet, les Relations amoureuses entre femmes. Renée Vivien se prenait pour sa réincarnation et à beaucoup fait dans les années 1900 pour rétablir son mythe. Parmi d’autres, une édition que j’ai trouvée de tous ces textes, où du moins du très peu qu’il en reste, « quelques fragments d’une œuvre immense, sauvés par des citations de grammairiens ou la découverte de quelques papyrus égyptiens » (p 7). La musique de ses vers est de plus très difficile à rendre, puisque rappelons le, il s’agissait souvent de chansons. Ses œuvres furent brûlées publiquement, avec d’autres chef-d’œuvre lyriques, à Constantinople et à Rome, en 1073. A une aimée absente. / traduit du grec par Jérôme Vérain. Paris, Editions Clancier-Guénaud, 1988, 174p. Les Calomnies : Les calomnies Que les grands vents Les emportent Les vents Du chagrin La secte des amandrynes, confession de Mademoiselle Sapho. A une aimée absente, avec intro de Sapho la chanteuse Sappho bien-aimée. Chant d'amour en 26 lettres / Thanassis Paraskevaïdis. Indigo-côté Femmes, 1992, 179p. |
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SAPRITCH, Alice. Femme-public, ma vérité. Pour ceux qui l'on oubliée, Alice passait dans ma jeunesse pour une grande égérie des gays, et sa disparition des spectacles travestis est assez récente. Elle n'en était toutefois pas dupe : "je me compare parfois à un paratonnerre pour débiles, car j'ai la spécialité d'attirer les fous, les mythos, mégalos ou autres" (p.107). "Je ne nie pas m'être volontairement installée, un temps, dans un environnement assez bruyant. Oui je me suis exhibée au milieu de tapettes en folie et d'hurluberlus en tout genre" (p.108). Le texte est celui d'une femme forte, à l'intelligence blessée par une vie qu'elle aurait aimée plus fournie de politique, d'art, de création. Une femme montée à Paris de son Istanbul natal, telle une Rastignac : "j'ai le chic, le chèque et le choc. A nous Paris" (p.43). Une femme de théâtre qui dut son succès à la télé. De nombreux propos sur Jean-Louis Bory, son fidèle ami, sur Genet, Cocteau et sur un surprenant restaurant travesti pendant la guerre, décrit aussi par M. Sachs (p.40). Référence de lecture, Plon, 1986. D’autres ouvrages sont en vente à la Bernique. Un Amour menacé. |
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SARDUY, Severo (1937 – 1993). Cubain. Cobra. Points Seuil, 1972. |
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SARLUIS, Léonard. Les Heures, les ors, la mort. Paris : 1923. |
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SAROTTE, Georges-Michel. Comme un frère comme un amant. L’homosexualité masculine dans le roman et le théâtre américain. Flammarion, 1976. |
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SARRAZIN, Albertine. L’Astragale. J.-J.Pauvert, 1965. |
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SARTRE, Jean-Paul (1905-1980). Le Mur : pour la nouvelle L'Enfance d'un chef. |
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SATIE, Erik (1866-1925). |
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SAUSSURE, René de. Les Fixations homosexuelles chez les femmes névrosées. Paris : Imprimerie de la cour d’appel, 1929, 44p. |
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SAVAETE, Arthur. La Sodome des Antilles, ou le sauvage du Mont-Pelé. Paris : A. Savaète, 1922. |
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SAVANE, Radio. Voir à : RADIO SAVANE |
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SAVINIO, Alberto (1891 – 1952). Frère du peintre Giorgio De Chirico. Hermaphrodito / traduit de l’Italien par René de Ceccaty. La première édition est parue en 1918. Fayard, 1987. |
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SAYERS, Dorothy. L’Autopsie n’a rien donné. (1927) Paris-Londres, Morgan, 1947, 253p. |
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SCARAFFIA, Guiseppe. Le Petit dictionnaire du dandy. Sand 1988. |
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SCHARZENBACH, Annemarie. La Mort en Perse. (1935). Paris : Payot, 1997, 161p. |
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SCHAUER, Richard. Désordres sexuels. Paris : éditions Montaigne, 1934, 254p. |
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SCHAVELZON, Irène. Les Escaliers d'eau. Des Femmes, 1978, 125p. (22 10 2004) |
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SCHEFFER, ROBERT. Un des amis de Laurent Tailhade. Le Prince Narcisse. (Lire la nouvelle en exclusivité) Peu d’intérêt, si ce n’est l’époque, 1897. Un narcissisme bien homosexuel pour la première nouvelle de ce recueil un peu barbant. « Il projetait sa propre figure et s’admirait, tant que, sur ses yeux fatigués, s’abaissait ses paupières. Alors, paresseusement, il rafraîchissait sa bouche par quelque sorbet à protée de sa main, et il fumait, mais jusqu’à moitié seulement, des cigarettes dont le tabac blond était mélangé de kief odorant. (…) « Je suis le Vierge, le Prostitué, je suis l’Amour ! » » (p 26). « On apprit que le prince Moreano choisissait des fards, des poudres, des cosmétiques pour en réjouir son teint, et que pour aviver la nuance de ses cheveux, qu’il avait châtain foncé, il ne dédaignait point l’emploi de mixtures extraordinaires. Il était expert dans l’art d’embellir et d’allonger ses sourcils, et à ses yeux, qui étaient charmants, savait communiquer un éclat doux et soutenu. Ses bains étaient une préparation savante, suave et confortante. Des massages délicats assouplissaient sa fine membrure. Il paradait devant ses glaces avec et sans costume, et ses peignoirs de linon transparent, de surah tendre, étaient déconcertants. Il portait des robes de chambre riches, ornées de fourrures précieuses ou de dentelles exorbitantes, et ajustées comme celles des femmes, pourvues d’une longue traîne : si que, la tête calamistrée, le visage peint, les mains blanches gemmées, il semblait moins homme que fille. » (p 34). « Fier jusqu’alors, et tant qu’il s’était senti désirable, de son anomalie passionnelle, maintenant que le temps se pressait d’effriter sa beauté, il éprouvait de l’effroi de se mourir à soi-même » Notez cette fin de phrase ! (p 41). La fin, lorsqu’il se réfugie à Venise, fait penser à Mort à Venise… Bien que se soit un amour androgyne de fille-matelot, qu’il finira par dévorer pour retrouver sa jeunesse !. La deuxième nouvelle, L’Autre, est dédicacée à Rachilde. Paris : Alphonse Lemerre, éditeur, 1897. L’Ile aux baisers. Paris : librairie L. Borel, 1900, 211p. Un petit mot sur lui dans Avant le Déluge, Souvenirs. Léon Larguier. Grasset, 1928, 259p. De la page148 : " C'est encore en compagnie de Verrier et chez Pierre Villetard, le romancier de la Maison des sourires et de M. et Mme Bille, que j'ai connu un étrange garçon qui avait du talent et une réputation déplorable: Robert Scheffer. Il portait, ce soir-là, sur ses cheveux prématurément argentés, une toque de fourrure grise et bouclée comme l'astraKan. Cette coiffure assez bizarre à Neuilly devait dater de l'époque où il était secrétaire des commandement" de Sa Majesté la Reine de Roumanie. Il avait, en effet, vécu à la cour de cette souveraine qui signait Carmen Sylva des pensées médiocres et grandiloquentes, de tumultueuses poésies qui ressemblaient à des traductions de poèmes orientaux. Ils se brouillèrent et Robert Scheffer était infiniment amusant quand on le mettait sur ce sujet. Pour l'amorcer, on n'avait pas besoin d'insister beaucoup, et il parlait avec une verve cruelle et sans aucun respect de Sa Majesté qui s'avérait, quand on entendait son ancien lecteur, comme un bas bleu redoutable, une raseuse sinistre et une cabotine à la fois ingénue et roublarde. Il fut seul à parler jusqu'à l'heure fort avancée de la nuit où nous prîmes congé de notre ami Villetard et nous écoutâmes, vivement intéressés par cet homme au visage frais sous ses cheveux blancs. Il avait une voix sifflante et saccadée qui ne rendait pas Je son d'une belle âme calme. Ses traits étaient fins, réguliers et durs, et il ressemblait à un jeune colonel de cavalerie cassé après quelque scandale. Encore candide, j'appartenais à cette génération qui admira l'impératrice Élisabeth d'Autriche, et les reines avaient, à nos yeux, une prestigieuse poésie, mais après les confidences de ce compagnon, Carmen Sylva, dont je ne savais rien avant cette nuit, fut pour moi la caricature de la belle romanesque, de l'Impératrice de la Solitude, ainsi que l'appela Maurice Barrès. Assommante et bonne, avec une majesté de théâtre, Scheffer, cambrant le torse et la tête en arrière, adossé au buffet de cette petite salle à manger de Neuilly, nous la montra lisant toujours quelques-uns de ses poèmes, de ses drames ou de ses romans sur une estrade, au-dessous d'un Rembrandt qui était faux. Des demoiselles d'honneur grasses, brunes et trop parfumées se résignaient à ces corvées poétiques, à ces conférences littéraires, dans des résidences qui avaient été des monastères et dont les murs gardaient encore l'odeur des essences de roses fabriquées jadis par les caloyers... Il était fort tard quand nous quittâmes Robert Scheffer sur ce trottoir glacé de Neuilly. Dans sa pelisse, avec son bonnet de fourrure, il était encore très secrétaire des commandements de la Reine à Castel-Pelesch ou à Sinaia, et, au fond, je devinais que sa vie, qui était, je crois, difficile, se parfumait encore de ces souvenirs royaux. |
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SCHEIKEVITCH, Marie. Souvenirs d'un temps disparu. Petite chronique d'un livre que j'ai lu il y a longtemps, pour ce personnage qui croise et fait parti de tout notre petit monde gai du début du XXième siècle, si lié. Elle est elle-même née d'un prince russe exilé, et la belle soeur de Feydeau par son 1er mari... Elle prend le thé avec Oscar Wilde, p 31, connaît Sarah Bernhardt, p 37, Cocteau avec "les quatre sergents de La Rochelle", p 90, ou p 241, voit Proust pour la première fois en 1905 et le fréquente à Cabourg à partir de 1912. Elle cite même une faute dans son oeuvre : "J'ai fait dans La Prisonnière, au passage qui a trait à la matinée au Trocadéro, la remarque suivante : (....). Ainsi l'auteur envoie son héroïne faire une course dans un magasin un dimanche...." (p 139), et conseille le livre de Robert de Billy sur Marcel (p 179).Il faut dire que Proust avait envoyé un livre avec une dédicace de 6 pages ! (p 150) Il y a aussi Maurice Rostand, p 137, Boni De Castellane, Reynaldo Hahn, Anna de Noailles, p 236p, Robert de Saint Jean, p 257, et même la mère de Paul Reboux -et ses déjeuner Thermidor, à cause du Homard - (p 128), et plein d'autres qui sont parfois portraitisés, l'abbé Mugnier, Cocteau, etc. Bon, elle est plutôt réac, comme sur la Commune p 119, mais c'est léger et facile à lire. Une dernière phrase peu compréhensible : "René Gillouin se souvient que ce même soir, comme il disait au directeur du Temps, à propos du récent livre de Romain Rolland, le malaise qu'il éprouvait devant cet écrivain apparemment si épris de virilité. -Vous avez raison, lui répondit Hébrard, c'est un ambi-sexuel. " (p 121). Paris : Plon, 1935, 260p. (27 04 2003). |
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Scheler, Max. Herbert List Eloges du beau. Paris : Seuil, 2000. |
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SCHERER, René. Emile perverti, ou les rapports entre l’éducation et la sexualité. Libertés 2000, Robert Laffont, 1974. Par un penseur de la sexualité de l’enfance, et un spécialiste de Fourrier qui subit rudement la répression post –Coral. J’ai eu la surprise de le voir avec Françoise d’Eaubonne, en plein Morbihan, à un colloque sur l’amour organisé par les libertaires le 23 09 01.Voir aussi à G Hocquenghem. Voir à Françoise d’Eaubonne. / Georges LAPASSADE. Le Corps interdit. Edition ESF, collection Science de l'éducation. 1976 (?).
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Schiaparelli, Elsa. Shocking. Paris : Denoël, 1954. |
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Schlumberger, Jean (1877-1968). Histoire de quatre potiers. Paris : Gallimard, NRF coll blanche, 1935, 272p, 118x185. |
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SCHNEEBAUM, Tobias. Au pays des hommes nus. Lire du gay amène à des voyages lointains et il n'y a guère de contrées qui n'aient été atteintes par la littérature LGBT. Ici nous partons pour les forêts amazoniennes, avec les féroces Akaramas, cannibales aux moeurs très homo-érotiques. Tobias se perd dans la jungle, jusqu'à manger son ex amant, Manolo : " Les dix années que j'ai passées ici n'ont pas été pénibles. Parfois, la civilisation me manque. Alors, je m'assieds et j'essaie d'écrire une histoire. Symbolique, toujours. Où le sable du désert me purifie, à chacune de mes coucheries avec un petit Arabe. Vous avez dû vous rendre compte que ma vie à la mission n'est pas une vie de pureté. il suffit que je m'écarte un peu, que je m'enfonce dans la jungle, pour qu'un Indien me suive. Peu importe son nom, son visage, pourvu que ce soit un corps d'homme. Au début, j'ai cru quelques temps que je pourrais aimer l'un d'entre eux plus particulièrement, mais j'ai compris bien vite qu'ils ne cherchaient eux-mêmes qu'à prendre un plaisir furtif, dans la jungle, avec le grand homme blanc. " (p 73). Paris : 10/18, 1993, 221p. (30 05 2005) |
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SCHNEIDER, Marcel. Le Lieutenant perdu. Grasset, 1972. La Première île. Paris : Albin Michel, 1951. Les Deux miroirs. Paris : Albin Michel, 1956. |
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SCHOENDERMARK, Professor. Inversions sexuelles. Amsterdam. Cité par Marise Querlin dans Femmes sans hommes. (13 04 03) | ||
SCHONER, Alain. La Mécanique des hommes. Paris : le Rayon / Balland. |
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SCHULMAN, Sarah. After Delores. Rat Bohemia. H&O, 2002, 186p. Montblanc, H&O, 2002,188p. |
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SCHWARZ, Gudrun. L’Invention de la lesbienne par les psychiatres allemands. Paris : Tierce, 1984. |
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SCHWARZENBACH, Anne Marie. L'Ange inconsable. Biographie de Dominique Grente et Nicole Müller. Lieu commun, 1989, 269p. (19-1-2004). |
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SCHWARZER, Alice. La Petite différence et ses grandes conséquences. Paris : Des femmes, 1977. |
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SCHWOB, Marcel. Vies imaginaires. Pour le merveilleux dessin lesbien de la couverture, car à part, et encore à peine, l'histoire de Claudia ( p 53) qui aime son frère Claudius "beau et féminin" (p 53),et celle de Pétrone (p 64), rien n'est digne de la couverture. Paris : Grès, 1921, 235p. (12 08 2004). | ||
SCOPPETTONE, Sandra. (alias Jack Early) Auteuse de nombreux polars lesbiens en vente ou en location à la B.H. Tout ce qui est à toi. Fleuve Noir, 1995. Lauren Laurano, victime d'un viol atroce dans son adolescente a choisi la carrière de détective privée après avoir abattu au FBI sa petite amie par erreur. Elle mène l'enquête sur le suicide de Lac (Huron !) dans une famille beaucoup plus compliquée qu'il n'y paraît. Il y a dans ce roman une ambiance très intéressante, car pour un gay on est des fois énervé des réserves ou de l'attitude des lesbiennes qui nous semblent lentes à la décision. Ici elle décrit bien cette situation, ( l'apprentissage de l'ordinateur par exemple -un must qui nous renvoie à la protohistoire de l'informatique et du net) où tout est mieux (et prendre le temps en particulier) que de suivre les conseils d'un homme... Surtout quand on est continuellement en butte au machisme du savoir, comme royalement écrit page 140 et suivantes. Et puis elle adore le chocolat. Référence de lecture : l'édition Pocket, 2000, 406p. Je te quitterai toujours. Son amie d'enfance a été assassinée suite à un holdup. Chargée de l'enquête, Lauren Laurano s'aperçoit que l'amie qu'elle connaissait depuis toujours avait une vie insoupçonnée. Pour ma part j'ai moins aimé, ce trafic de jeton de métro ne sembla pas crédible au vu des sommes annoncées. Le Frère de Kid et son amant, sidéen, sont au bord de la mort ; Williams le locataire est devenu cocaïnoman. Mais, comme chez les gais, on devine chez le couple lesbien une grande peur de vieillir. Je pensais que les filles étaient moins sensible à l'âge. Fleuve Noir, 1996. Pocket, 2001, 351p. Toi, ma douce introuvable. Fleuve Noir, 1996. Toute la mort devant nous. L'inspectrice a vieilli et son couple, avec Kip va un peu plus mal. Une de ses amies et en prise avec une captation d'héritage et la fausse disparition de son oncle. Son ami policier est grièvement blessé, et son violeur qui ait sorti de prison, cherche à la tuer. La quarantaine a bien sonné mais elle découvre la pure joie du sexe avec la belle Alex. Il y a quelque fois de petites réflexions sur la "dégénérescence" de New-York qui font très "conservative woman" ! Fleuve Noir, 1997. Long Island blues. Fleuve Noir, 1999, 349p. Vie et mort de miss Faithfull. Bon moi j'ai trouver cela chiant et assez dur à suivre, ce mélange des années 1915, 1930 et 1977 sans qu'il y ait d'action sinon la dérive dans les années de la prohibition d'une jeune fille abusée par son oncle... bof bof bof. plus roman que polar, peut-être que certaines aimeront ! (30 05 2005) Paris : Poket policier 2004, 535 p (hé oui quand même !). |
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SCOTT, Ann. Superstars. Paris : Flammarion, 2000, 311p. |
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SCOUFFI, Alec. Le Violon mécanique. Paris : A. Messein, 1931. Au Poiss’d’Or, hôtel meublé. Paris : Editions Montaigne, 1929. Les Tentations. Paris : Crès, 1926. Navire à l'ancre. Paris : Louis Querelle, 1932. |
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Scudéry, Pierre. Erotisme au cinéma Almanach. Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1964. |
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Sébastien. Ne deviens pas gay tu finiras triste Témoignage. On se demande quelle mouche pique certains pédés quand ils se mettent à cracher dans la soupe. Ce repentit homosexuel, (soit, tout le monde est libre !) pique une grosse petite colère de pouffe en vue du PACS qui se prépare... bon, chérie chérie, dommage que se soit si triste ! Enfin, "puisqu'il faut parler maintenant ou se taire à jamais" (p 8) je pense qu'il a choisit la deuxième solution. Mais des fois il y a des petites choses dans ses souvenirs comme -je l'ai connu- ce signe distinctif : " J'ai connu l'époque où l'on laissait un bouton de sa braguette ouvert et visible pour montrer qu'on était gay" (p 62). Et la grande litanie à longueur de page sur la triste vieillesse des gays ! Mais il faut se prendre par la main et arrêter de s'astiquer le nombril. Je peux croire qu'il serait intéressant d'être gay à l'adolescence, puis hétéro pour faire des gosses et le redevenir quand pointe la cinquantaine (lui a fait tout le contraire) mais il n'y a pas de quoi en faire des généralités ! Surtout quand on est une maraisienne riche qui a passé son temps à s'emmerder en s'astiquant. Tien, je suis sûr qu'avant 10 ans Dustan nous sortira un truc pareil. Ah! ces classes sociales dévoyées, qu'elles crèvent dans leurs hôtels mais qu'elles n'aillent pas nous en faire des grandes leçons de morale. (11 Avril 2005).Paris : François-Xavier de Guibert, 1998, 120p. |
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SECHE, Alphonse. Dans la mêlée littéraire : 1900-1930 : souvenirs et correspondance. Peu de pages nous intéressent ici tant la période d'avant la grande guerre n'a laissé de littérateurs que des oubliés... Toutefois, p.38, un amusant portrait de Jean Lorrain, p.29, une histoire sur Colette et Willy, quelques lettres de Laurent Tailhade et pour ceux que l'archéologie de la représentation homosexuelle intéresse, à partir de la p.244, des souvenirs sur le Nouveau Théâtre d'Art que Séché présida vers 1912 et qui produisit Monsieur aux chrysanthèmes (première pièce de théâtre homosexuelle jouée à Paris) d'Armory, sociétaire également du NTA. Voir les Mémoires d’Armory. Société d'éditions littéraires et techniques, 1935. |
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SEEL, Pierre. Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel. Ce charmant monsieur a raconté ici son histoire de déporté homosexuel. Succinct mais très émouvant. Calman Lévy, 1994.
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Segard, Achille. Les Voluptueux et les hommes d'action. Paris: P. Ollendorff, 1900. |
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Ségur, Nicolas. La Chair. Paris : Les éditions de France. 1931. Platon cherche l'amour. Paris : Enest Flammarion, 1926. |
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SELBY. Last exit to Brooklyn. Le frère jumeau de Cité de la nuit de John Réchy. Interdit en Angleterre à l’époque. Albin Michel, vers 1970. |
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SELVADURAI, Shyam. Drôle de garçon. Comme quoi la découverte de la littérature à travers l'homosexualité fait voyager : ici au Sri lanka, quand un jeune tamoul découvre et son homosexualité, peut-être aussi celle de son père, sa révolte contre la morale sociale de sa caste et le racisme violent des autres sri-lankais. Bien écrit, touchant, et très exotique. Pavillons, Robert Laffont, 1998, 299p. (21 11 2003) |
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SENAC, Jean. Vertige et dérision. |
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Senard, M. Edward Carpenter et sa philosophie. Paris : L'art indépendant, 1914. |
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Sentein, François. L'Assasin et son bourreau Jean Genet et l'affaire Pilorge. Paris : Ed. de la Différence, 1999. voir à Genet. Livres de Jean Genet en vente sur ce site. |
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SERGENT, Bernard. L'Homosexualité initiatique dans l'Europe Ancienne. Dommage que l'écriture bien trop savante de cet ouvrage le rende quasi inaccessible à beaucoup. J'ai été heureuse d'apprendre que mon amour des militaires est presque inscrit dans mes gènes d'indo-européen. L'enseignement pédérastique antique étant l'initiation à la guerre d'un adolescent (et non pas d'un enfant, les pervers!) par un adulte soldat. Las, les méchants prêtres jalousant la caste des mâles guerriers pour prendre leur place (en Inde, ils ont réussi), condamnèrent ces couples d'Erastes et d'Eromènes à l'enfer. Mais moi, je suis resté là pour dire merde à la curaillerie ! Payot, 1986. |
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Serian, Jacques. Amours perverses. Paris : C.P.E.- PIC, 1957. |
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SERIEUX, Paul. Recherches cliniques sur les anomalies de l’instinct sexuel. Paris : Paril, 1898. |
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SERRAULT, Michel. Pour son rôle dans la Cage aux Folles. Le Cri de la carotte. Lafon, 1995. |
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SERVEZ, Pierre. Le Mal du siècle. ... Evidemment l'homosexualité masculine. Givors : André Martel, 1955, 229p. |
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SEVRAN, Pascal. Toujours dans la série "Les folles à 5f* chez Emmaüs"! Et un peu plus chères ici Tous les bonheurs sont provisoires. Eh oui, moi j'ose! J'ai même poussé le vice jusqu'à le lire juste après son passage chez Ruquier, en petite tapette prétentieuse. Bof, on retrouve le ton de ces folles officielles comme Jacques Chazot ! Des pages sur Aragon, Berl, Trénet, Mitterrand, Attali, Berger, Georgette Lemaire, Dalida, Lucienne Boyer... Et qu'une silencieuse pudeur sur sa vie privée. Albin Michel, 1995. Le Comte de St Germain aujourd'hui. Vichy dancing. Les 180 jours de Giscard. Des Lendemains de fêtes. La dame en bleu, Lucienne Boyer m'a racconté * Bon maintenant c'est peut-être un euro. (déc 1999) |
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SEXPOL. la célèbre revue de politique et sexualité, éditée dans les années 70. Le N° 12, daté de janvier 1977 est consacré aux Homosexualités avec : Un certain trouble / Robert Boudet; Itinéraire bis; Homosexualités / Marc Roy; A L'Ouest, quoi d'homo ?; De-construction des rôles / Patrice Hémond; Et au Far West ? / Franc, du GLH-PQ; Isabelle; props recueillis par Sigmund Rossolin; Ce vice bourgeois / Jean du collectif GLH-PQ suivi de Où en est le GLH ? (du temps où le GLH de Rennes était à la librairie "La Dialectique sans peine", rue Leperdit); Du côté du néo-cortex / Christian Poslaniec; les Poupées du vivre / Michel Amate.... (6 04 2004) La deuxième partie est annoncée dans le N° 13. |
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Seylor, Olivier. Les Maritimes: mœurs candides. Paris : Félix Juven, 1900 ca. (s.d.). |
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Livres en vente dans la
bouquinerie : Explication de l'état : moyen est un état normal de livre d'occasion. - ou + indique un moins bon ou un meilleur état. |
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AUTRES AUTEURS SUIVIS |
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SAKI Hector (1870-1916) anglais. SAINT SEBASTIEN (III ième siècle). SMAIL Paul. STEVENSON Edward (1868-1942) américain. STRACHEY, Giles Lyton (1880-1932), Eminent Victorians, 1918. |