<<Retour à l'accueil

Bouquinerie
 
>>> Essai de catalogue bibliographique
Jacques Ars

tel 0666304111

cliquez sur la première lettre de l'auteur recherché

A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z

- Q -

www bouquinerie com

Achat de livres

 02 99 87 16 15

Le bouquiniste sous la neige

wwww bouquinerie com

vente de livres

 02 99 87 16 15

Ma dernière intervention sur cette page date du 1 Janvier 2004

QUENTIN-MAURER, Nicole ( 1942 - ). Portrait de Raphaël. Amitié chaste que vous un garçon de dix-huit ans à l’un de ses camarades un peu plus âgé… pure et brûlante idylle à la Cocteau .Paris : Gallimard NRF coll Le Chemin, 1970,160p,118x185 . Le Chemin. Les amitiés passionnées mais chastes de deux gamins de dix ans. Gallimard, 1970. Les Démons sont petits. Paris : NRF coll le chemin, 152p, 118x185.

QUERLIN, Maryse. Lui et lui Fasquelle, 1921. (proposé par Aymon de Lestrange, Paris le 27 12 2002)

Femmes sans homme. C'est assez superficiel, même si dans Une femme pure, l'auteur prouve qu'elle a du style pour décrire la passion amoureuse vue par une femme hétérosexuelle. L'ouvrage hésite entre condamnation et admiration, en particulier de Renée Vivien. Peut-être, sans être lesbienne, s'est-elle sentie proche de cette dernière ?. Elle rappelle que c'est Louise Laurent-Tailhade qui révéla l'homosexualité de Marie Antoinette (p 7).

Le leitmotiv de ces années 30 sur la propagation de l'homosexualité : "Quoi qu'il en soit, il est de toute évidence que ces pratiques sont devenues courantes depuis la dernière guerre et que ceux qui s'y livrent le font ouvertement. D'éminents médecins consultés voient dans ce détraquage et cette perversité des sens une des conséquences de la vie agitée que nous menons aujourd'hui, où les nerfs s'atrophient et où se perd la conscience de ce qui est normal et de ce qui ne l'est pas. (...) Ils devraient aussi traiter ces malades lorsque leur vice les a conduits à la déchéance physique totale (ce qui souvent accompagne la ruine morale), selon une thérapeutique appropriée où la cure morale irait de pair avec la cure corporelle. Mais il n'existe, que je sache, qu'un seul endroit où sont traités ces sortes de malades lorsqu'ils sont de modeste condition, c'est l'asile Saint-Anne. " (p 48). Elle rappelle aussi que la guerre (de 14), en libérant la femme, a favorisé les clubs non mixtes (p 182), mais pour elle " la Française est très rarement foncièrement lesbienne "( p 166) hihihi !!!!. Et elle précise que "c'est en Amérique que se trouve la proportion la plus grande de femmes qui éprouvent du penchant pour leur sexe, et cela dès la plus tendre enfance." (p 154) Elle cite une enquête menée par plus de 800 instituteurs aux USA par M.E.G. Lancaster, un avant goût du rapport de Hite ? Au fait je précise que je résume ce livre et que je ne suis pas en train de cautionner les divagations géophysiques de la répartition des lesbiennes dans le monde des années 30 ! Dans la série avoir un béguin lesbien au lycée, notons ce nom chez les demoiselles anglaises : "avoir un rave ou être ravée" (p 79). Elle dit parler en connaissance de cause de ces amitiés de collège, à Louvain, où elle était. Pour les endroits lesbiens de Paris, elle cite : "Toutes les lesbiennes de Paris, dont les possibilités vestimentaires sont suffisantes, savent lorsqu'elles se sentent esseulées vers dix-neuf heures, heure des coktails (sic) américains, qu'elles ne perdront pas leur temps en se rendant au bar du Ritz (côté femmes)." (p 104).

Il y a un passage des plus surprenants par contre sur la prohibition américaine qu'elle attribue a une jalousie de femmes lesbiennes : Mrs Douglas-Kings de son nom de jeune fille Jane Plunkett, collée avec une femme riche, Doroty,  s'ennuie et se lance dans la politique. Peu contente qu'une de ses ex ne veuille plus la voir depuis qu'elle est mariée à un gros distillateur de Whiskey à Wheeling, elle se lance dans une campagne contre l'alcool qui avec la loi Volstead, aboutit à la ruine de la fugueuse... (p 157 à 162) Surprenant, et pourquoi pas vrai ?

Notons aussi sa liste de femmes connues pour avoir vécu travesties en homme, comme Lucy Ann Slater, John Coulter, Murray Hall... (p 133). Et cela intéressera Béatriz Préciado et Marie-Hélène Bourcier, elle aborde déjà le problème du godemiché dans le couple lesbien. (p 112-113) Queer, non ?

Finissons avec cet adorable passage (pour moi) qui marque un roman d'époque 30 : "L'épileptique son du jazz emplissait la pièce enfumée, descendant du mur où s'encastrait un amplificateur. C'est au sous-sol que se fabrique l'harmonie... au moyen d'un phonographe et des disques à la mode. Tout de suite, Lulu fit l'homme. "(p 14).

Paris : J. d’Halluin, 1953. Paris : Editions de France, 1931. (13 04 03)

Les Ventres maudits.

Les Drogués. A L'opposé de Jean Dorsenne,  dans la Noire Idole, l'auteur pense que " tous les médecins ont constaté que sous l'influence des stupéfiants, des penchants et des pratiques homosexuelles se déclarent même chez les hétérosexuels." (p 47, avec une petite bio sur "le sujet" homosexualité et drogues" citée en note : La Cocaïne de H.W. Maier, chez Payot, et Les Psychoses cocaïniques de Piouffe, 1919, chez Maloine.). D'ailleurs elle cite un exemple dans le port si chaud de Toulon, ou un couple homo se suicide en laissant ce mot :

"O tendresse de ce soir d'été

O tendresse de ma vie que j'aime en m'étonnant... " (p 203)

S'il y a Toulon, il y a aussi Dinard, (p140), mais l'ouvrage est une plongée assez superficielle dans le milieu de la drogue de l'époque, même si le fait de mettre l'alcool dans les drogues dures peut paraître très moderne. Notons quelques passages très années 30 comme celui-ci : "Fermer les usines allemandes de Merck ou de Boëhringer, interdire en Indo-Chine en Chine et aux Indes la culture du pavot noir, reviendrait à assimiler la drogue allemande à un dépôt de grenades, et l'infiltration silencieuse et mystérieuse de la plante exotique à une nouvelle forme du péril jaune." (p23). Editions de France, 1929, 208p. (13 04 03)

L'Homme des images. Théâtre.

Une Femme pure. dédié à Colette, "je vous dois mon goût d'écrire" (p 7). La vie d'une femme moderne, journaliste et de ses amours : passionnées, charnelles et très cérébrales (ah ce féminin des amours au pluriel !) en même temps. Je pense que c'est assez bien vues sinon bien écrits de ce point de vue là. Elle est folle de ses directeurs de presse, et sait parler de chair, même quand l'homme n'est pas au top sexuel. Elle trouve même charmant un confrère pédé, p 138, mais tout est très hétéro. Paris : Editions cosmopolites, Collection du lecteur, 1930. (13 04 03)

Dans Une femme pure on trouve dans sa bibliographie en préparation : Les amants de feu, Palace flottant, L'Argile humaine, Légionnaires de la mort, Burning Stars.

Les Egarés. Paris : Bibliothèque Charpentier, 1950, 319p

 

Sous le pseudonyme de Nelly DWARD, Moi, femme. Poésie.

Livres de l'auteur en vente sur ce site

QUIGNARD, Pascal. Le Lecteur. Paris : NRF coll. blanche, 1976, 118x185. Carus. Paris : NRF coll. blanche, 1980, 368p, 140x205. Les Tablette de buis d’Apronenia Avita. Paris : NRF coll. blanche, 1984, 152p, 140x205. Les Salons du Wurtemberg. Paris : NRF coll. blanche, 1986, 372p, 140x205.

QUINCHE, Eugène. Haarmann, le boucher de l’Hanovre. Paris : Editions Henry Parville, 1925, 182p.

AUTRES AUTEURS SUIVIS

Q, QQ, quid de cul ? Q-né I-forme. Q coincé (-20 000-2000). Q ré ou Ré Q ré ? ou Si Q là !