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- M - Attention le M est en deux parties - Ma- |
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Le Bouquiniste a trois points G |
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Ma dernière intervention sur cette page date du 1 Juillet 2006 s | ||
M***, Alcide, Baron de. Gamini ou deux nuits d’excès. Nombreuses éditions depuis celle de Bruxelles en 1833 ; Attribué à Alfred de Musset pour la première partie et à George Sand (sous réserve) pour la seconde. Lesbien. |
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M. M. Le Mariage de Roland. s.l., Bâtons de chaise, s.d. |
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MacCULLERS, Carson. Le coeur est un chasseur solitaire. 10/18. | ||
Macé, G.. Mes Lundis en prison. Paris : G. Charpentier et Cie., 1889. Mon Musée criminel. Paris : G. Charpentier et Cie., 1890. |
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Machard, Raymonde. Les Deux baisers. Paris : Flammarion, 1930. La Possession. Flammarion, collection "L'Amour", 1936, 143p. |
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MAC NEILL, J.. L’Eglise et l’homosexualité : un plaidoyer. Editions Labor et Fides. |
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MAC-ORLAN, Pierre. P. M. O. Quand j'apprenais à faire l'amour. Roman. Illustration d'un artiste méconnu. USA, Holyprickcity [Strasbourg], Les Editions du poète qui regarde la Croix (Collection de textes rares d'auteurs contemporains), 1951. In-8, 141 pp. .Récit pornographique, vendu sous le manteau, de l'initiation du narrateur à tous les vices. Totalement incorrect. Il s'agirait en fait d'une compilation des textes érotiques de Mac-Orlan, publiée par un libraire strasbourgeois, dans cette très irrévérencieuse collection. Tirage à 530 exemplaires. (catalogue Jacques Desse 2004) (2 8 2004) | ||
Magnan-Legrain. Les Dégénérés. Paris : Rueff et Cie, 1895. |
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MAGEE, Bryan. Un sur Vingt, L’homme et la femme. Laffont, 1967.
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Mahias, Claude. Les Travestis. Paris : Éditions de Minuit, 1951. La Part du doute. Paris : NRF coll blanche, 1954, 192p, 118x185. |
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MALINOWSKI, Bronislaw. Pour les sexualités dans les sociétés dîtes à tord "primitives". | ||
MAILLART, Ella. La Voie cruelle (1947). Paris : France Loisirs, 1987, 369p. Deux femmes, une Ford vers l’Afghanistan. Paris : Payot, 1989. |
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MAINDRON, Maurice. Saint Cendre. 1898. (proposé par Aymon de Lestrange, Paris le 27 12 2002) | ||
MAIZEROY, René. Deux amies. Roman lesbien du XIXième, plutôt fait pour émoustiller les hétéros. Amours défendues. (proposé par Aymon de Lestrange, Paris le 27 12 2002). En fait une suite de petites histoires d'amours légères, plutôt centrées sur les femmes aimant les hommes jeunes, ou les maris impuissants. Jolies gravures à chaque tome (cinq). Deux histoires peuvent nous intéresser : la première, un mari qui surprend sa femme dans des ébats lesbiens et impose sa présence. Titre très XIXième : Le droit du mari. Les ébats : " La chambre était au pillage. Un corset par-ci dont pendent les lacets de soie au milieu d'un fauteuil, de tout petits souliers par-là éparpillés à droite et à gauche, une chemise de batiste qu'on a jetée loin de soi au paroxysme du désir, comme si rien ne devait voiler la blancheur adorable de la chair, et aussi des oreillers dégringolés du lit avec les couvrepieds (sic) de satin noir et les draps armoriés car on a parcouru toutes les stations d'amour de l'alcôve avant de s'étirer ainsi frileusement au bord du feu sur cette large fourrure qui s'imprègne d'on ne sait quelle odeur excitante à la fois de bête et de femme et chatouille leurs reins souples d'une imperceptible caresse. Le bouquet de violettes que la petite marcheuse avait oublié dans son manchon embaumait l'air tiède. " (p 9) La vie lesbienne : " Comment eût-elle renoncé au vice exquis à savourer comme un bonbon poivré, aux intrigues multiples qui emplissaient sa vie, qui l'amusait et l'enfiévraient d'une brûlure croissante ? Ne plus commander des bouquets pour les femmes qui lui avaient plu, ne fût-ce que par leur sourire ou leur regard, ne plus donner de rendez-vous au quatre coins de Paris, ne plus s'enfermer dans une baignoire avec des gamines effrontées qui chuchotent des choses drôles, ne plus poursuivre la moindre intrigue galante, ne plus souper en cabinet particulier, ne plus enlever à la fin de la représentation dans son coupé, pour soi seule, la divette que toute une salle vient d'applaudir, qui marche sur les roses-thés dont est pleine sa loge. Autant valait lui demander de se jeter par-dessus les ponts comme une grisette romanesque ou de concourir pour le prix Monthyon. " (p 23). Un joli mot : "l'en allé de ses poses" (p 32). La deuxième histoire intéressante est Le Duc Mignon bien qu'hétérosexuel, (d'après l'histoire). Après avoir séduit une actrice russe à la mode qui se suicide car il ne l'honora pas dans le sens biblique du terme, le duc mignon donne un spectacle en travesti de danseuse (super passage). On l'accuse d'homosexualité (un prince allemand en tombe amoureux, histoire très contemporaine de l'époque), il se bat en duel, et son honneur sauvé fini sous la coupe réglée d'une maîtresse forte femme. Lire cette nouvelle. Paris : "Chez tous les libraires" 1884, imprimé par Marpon et Flammarion. (3 03 2005) | ||
MALINOWSKI, Bronislaw Kaspar (1884-1942). La Sexualité et sa répression dans les sociétés primitives. |
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MALLET-JORIS, Françoise (1930, Anvers-). J'avais un lointain mais bon souvenir de La Maison de papier (1970)et puisque l'on m'a dit que... Ouvrages en vente sur ce site. Un Chagrin d’amour et d’ailleurs. La femme alcoolique, la maîtresse jeune, la secrétaire dévouée assistent le député-maire d’une petite ville lors de l’inauguration de la Maison de la Culture. La place de la femme, le début de la Gauche, un témoignage poignant et triste du temps qui passe. « Le tailleur Chanel et le collier de perles ont aussi peu de rapports avec le monde réel que les coiffes picardes ou le pas de la bourrée, que les pantalons de cuir et les insignes nazis? Que le bigorneau est vide? » (p.63). Le Rempart des béguines. Paris : Julliard, 1951. La Chambre rouge. 1955. L'Empire céleste. 1958. Allégra. 1976. Le Clin d’œil de l’ange. Paris : NRF coll blanche, 1983, 264p, 140x205. Le Rire de Laura. Paris : NRF coll blanche, 1985, 264p, 140x205. |
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MALVANDE, Edouard. Déballage. Des histoires de sexe de plus en plus courtes et violentes. Ed. Relief, 1985.
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MANIERE, Michel. A ceux qui l’ont aimé. En forme de journal, les peines et les joies quand on suit un ami mourrant du sida. Une fin « angélique » plus surprenante, après la cruauté de la maladie : « Une chose pourtant, parmi les effets déplorables de la maladie, une seule m’est douce à évoquer : ce sont tes pieds, tes gros pieds, tes pieds énormes, gonflés d’eau des chevilles aux orteils, si lourds qu’ils t’épuisaient, et si mous qu’une fois déchaussés ils gardaient un moment la forme du soulier, et que le doigt s’y enfonçant y laissait une petite fossette blanche. Je les revois avec plaisir, émotion et tendresse, parce qu’ils te faisaient rire. Ils avaient l’air si bêtes, ils étaient si vilains et, en même temps, si ignorants de leur laideur ! Deux innocents qui aimaient les caresses, et que je cajolais, à qui je donnai même, un soir, des surnoms enfantins… »(p39) « Je sais qu’on ne t’a pas encore affublé des langes qui bientôt vont te permettre de t’abandonner tout à fait, que tu n’es pas encore tout à fait prêt toi-même pour cet abandon, sublime abandon – me comprends-tu si je le dis ainsi ?-, et que la diarrhée qui te travaille sans répit et le désir légitime de te débrouiller seul suffisent à justifier tes tentatives nocturnes… »(p70). Une très belle déclaration d’amour vis à vis de la maladie, p 34 : « J’hésitai. Puis, sur le ton de l’évidence – je ne voyais finalement pas d’autre réponse possible -, avouai presque sèchement : - Parce que je t’aime. Bien qu’elle s’imposât à moi autant qu’à toi la question, j’avais eu un furtif scrupule à te faire cette réponse, de peur que tu te méprennes et n’en profites. Ne m’avais-tu pas fait subir, deux ans plus tôt un chantage insistant – et tout à fait injuste vu l’état de nos rapports et ta responsabilité dans leur dégradation –pour m’empêcher de partir, puis me faire revenir ? Oui j’avais craint de ta part une rechute. Or ta réaction me rassura me rassura instantanément : tu ne mollis pas du tout, n’eus aucun regard mouillé, pas un geste ni un mot attendris ou destinés à m’attendrir. Tu compris d’instinct – et, du même coup, m’aidas à comprendre, car j’avais eu moi-même, je l’avoue, quelques doutes en faisant cet aveu – que, si ce que je t’aime n’avait rien à envier à ceux d’autrefois, il n’en était pas moins différent –différent, précisément, au point de ne rien pouvoir leur envier. Aussi le reçus-tu pour ce qu’il était –quelque chose de trop évident et trop mystérieux à la fois pour supporter les commentaires-, gravement, sans gratitude visible ni étonnement, mais dans un apaisement, un acquiescement profond de tout ton être qui, l’espace d’un instant, parut se refermer sur ce cadeau précieux, l’enfouir à jamais pour mieux le protéger et mieux en profiter. » Edition P.O.L., 1992. |
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MANN, Golo. Une Jeunesse allemande. Paris : Presses de la renaissance, 1988, 412p. |
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MANN, Heinrich. L'oncle de Klaus. |
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MANN, Klaus (1906-1949). (Désolé, dans ce catalogue vous le verrez souvent orthographié Klauss... Je corrige, je corrige... Merci Anaximandre ! N'hésitez pas pour les autres erreurs, écrivez-moi ! (2 05 2003)).C’est assez intéressant de faire le parallèle entre Klaus Mann et Maurice Rostand, tous deux contemporains et fils d’écrivains illustres. Il défendirent tous les deux au moyen de la littérature, leur homosexualité. Klaus publia à 19 ans La Danse pieuse, en 1926, qui fut considéré comme le premier roman ouvertement homosexuel allemand, et fit scandale. On y retrouve encore plus que dans l’Adieu à Berlin d’Isherwood, l’ambiance du Berlin des années 20, ses pensions, ses pédés. Un fils de famille quitte son père, trop prenant, trop connu, pour Berlin, où il devient chanteur de charme, déguisé en Matelot. Petit Pierre, petite folle est amoureux de lui, mais lui n’aime que Niels, hétéro semi-gigolo. Ils se quittent dans le ventre de Paris, les Halles. Les cabarets de Berlin p. 95, le début des groupes pédés pré-nazi, page 102 « « Les jeunes doivent comprendre qu’aujourd’hui ce n’est pas l’art qui importe. L’art est devenu accessoire. Toute la bourgeoisie se leurre depuis des années avec une étourderie sans pareil et ne voit pas que la seule question qui mérite désormais d’être discutée, c’est la question sociale. La bourgeoisie ne semble pas pressentir que, dans dix ou vingt ans au plus, la catastrophe la plus monstrueuse va s’abattre sur elle et sa vieille culture, si cette question, cette question essentielle, n’est pas résolue auparavant. ». « J’ai fondé une association pour les jeunes, ils sont passionnément d’accord sur ceci : c’est seulement en partant de ce point de vue que l’on peut espérer un salut. Mes amis sont âgés de quinze à vingt ans. Le jour, ils travaillent dans les usines ou les chantiers du bâtiment. Ce qui nous unit tous, c’est l’amitié et l’amour que cette bourgeoisie que nous haïssons qualifierait peut-être d’immoralité. » »… Hélas ce n’était pas la bourgeoisie qui allait payer le plus gros tribu à la nouvelle Allemagne, et les groupes pédés-nazis allaient eux aussi disparaître pendant la Nuit des Longs Couteaux. Sur son amour pour Niels : « Pourtant, il ne savait pas que le sourire de son visage tremblait comme une envie de pleurer. Il inventa alors une ultime mascarade, pour lui-même et pour Niels, le jeu le plus grave. « Je suis donc poète, dit-il à l’obscurité, et tu es mon rêve. » » (p.145). Des pages sur Walt Whitman, et Stefan George (p. 172), et moins connu Herman Bang (p. 175), ; ou sur l’amour homosexuel, p 181 et le bal Clo-Clo-Clo de Paris p.207. Paris, Le livre de poche-biblio, 1995, 222p. Symphonie pathétique : le roman de Tchaïkovski. Forcé au mariage, Tchaïkovski, en voyant le soir de ses noces sa femme nue, s'enfuit au fin fond de la Russie. Court-il toujours ? Dans le Volcan, Marcel Poiret est René Crevel, ami-amant de K.M., qui écrivit à sa mort un In Mémoriam. Journal des années brunes 1931-1936. Très intéressante vie au quotidien d’un homosexuel allemand pendant la montée du Nazisme : C’est effarant de constater à quelle vitesse la répression s’installe ! Malgré la célébrité de son père, à qui il reproche, -par peur de ne pouvoir retourner en Allemagne-, son peu d’engagement contre le nazisme, il a vite conscience que ses origines juives, son homosexualité et sa dépendance aux drogues, le condamnent à mort. S’en suit l’exil, avec une active participation aux revues anti-nazis comme la revue Sammlung (12 N° de 33 à 35). Et la fréquentation de Paris, de Toulon. Mais quid de tous les autres, moins fortunés ? : l’horreur des camps de la mort. « En me livrant à la lecture de mes anciens journaux de 1919-1920, tâche au reste, fort divertissante et riche d’enseignement que j’avais entreprise pour écrire ce livre sur mon enfance, l’idée m’est venue de me remettre à tenir un journal. Mais je m’en tiendrai aux faits les plus objectifs » (p 8). « Depuis mon départ de Munich, depuis Babs, je n’ai fait l’amour qu’en payant comptant : je n’avais pas le choix –des marins, des masseurs et des prostitués. Les deux ou trois cas où j’aurais voulu qu’il en soit autrement n’ont rien donné (par exemple avec le pianiste russe). » (p154). « Fait l ’amour, à plusieurs, dans l’obscurité. Des garçons arabes. Rentré tôt. Pris (2 doses). (« Que tout le suc venimeux des animaux et des plantes –nous excite au commerce éphémère. ») ». (p 265). Après s’être fait taper dessus, à Toulon : « Il ne faut jamais suivre quelqu’un qui ne vous plaît pas. La queue a toujours davantage d’instinct que la tête » (p345). Notons encore sa défense du Kitsch (l’a-t-il d’ailleurs créé ?), et sa note sur « Une Bibliothèque de la Liberté », montée à Paris, où l’on trouvait les livres interdits et brûlés par les Nazis. (10 Mars 1934, p 199). Ainsi que son amour pour René Crevel, ils furent amants en 1926, et une anecdote étrange dont je n’ai pas relevé la page, son impossibilité à coucher avec un autre juif, comme s’il avait peur de salir la judaïcité ( ?). Paris, Grasset, 1996. Pour le Kitsch, un petit courriel d' Aximandre : "De plus, je ne trouve pas qu'il le défende particulièrement, il me semble plutôt qu'il a écrit "eine Kitschpostkarte" pour combattre ce mouvement kitsch années 30 qui déferlait avec l'arrivée du nazisme. Mais peut-être ai-je mal lu. " (5 05 2003). Méphisto. Préface de Michel Tournier. Un acteur d’avant garde réussit à faire carrière sous le régime nazie en hésitant toujours entre ses convictions de jeunesse, à gauche, et l’attrait de l’argent et du pourvoir. Même si l’écriture est un peu lourde, la description de l’époque reste intéressante, année après année. « « Le matin était frais, tu grelottais mais aucun de tes anciens camarades ne t’a donné une couverture ou un manteau. La voiture s’arrêta et l’on t’ordonna de faire quelques pas. Tu les fis. Tu sentis encore une fois l’odeur de l’herbe et une brise matinale effleura ton front. Tu te tenais très droit. Peut-être les gens restés dans la voiture eurent-ils peur devant l’expression indiciblement hautaine de ton visage. Au vrai, ils ne virent pas ton visage, ils ne te virent que de dos. Puis, le coup de feu partit. » ( p262). « Depuis longtemps son esprit puéril et méditatif n’était plus d’accord avec ce qui se passait en Allemagne. Au début partisan enthousiaste des nazis, sa déception n’en était à présent que plus grande. Il posait des questions graves, insistantes, à Höfgen dont le talent et les capacités artistiques lui inspiraient une admiration sincère « Vous avez tout de même une certaine influence en haut lieu, disait le jeune homme, ne vous est-il donc pas possible d’empêcher certaines atrocités trop criantes ? C’est votre devoir d’attirer l’attention de M. le président du conseil sur les conditions d’existence dans les camps de concentration… » Le visage clair et brave du jeune homme rougissait pendant qu’il parlait. Mais Hendrik énervé secouait la tête. « Que voulez-vous, mon jeune ami ? disait-il avec impatience. Que réclamez-vous donc de moi ? Dois-je refouler avec un parapluie les chutes du Niagara ? Croyez-vous l’entreprise possible ? » (p 309). C’est sans doute cette interrogation, et le combat qu’à essayer de mener Klaus en Europe contre l’Allemagne nazie qui l’amena à désespérer de la race humaine… Arc-en-ciel, Denoël, 1975. Speed. Une série de nouvelles, pas transcendantes. Peut-être juste celle où sur la côte d'azur un écrivain voit de loin les jeux lesbiens de sa femme : Douleur d'un été, p 75. Le livre de poche, 2000, 285p. (10 07 2006) Alexandre. Le Tournant. Ludwig. Alinéa, 1987, 105p. Notons que sa soeur, Erika, se maria à WH Auden de façon à lui donner la nationalité anglaise. ( Aximandre ). |
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MANN,
Thomas (1875-1955). Le papa de Klaus. Qui ne connaît pas La
Mort à Venise, cette histoire de séduction entre un vieillard et un
adolescent ? Nombreux ouvrages à vendre sur ce site : Joseph le nourricier. Mario et le magicien,
expériences occultes. Altesse royale. L'Elu.
Extrait d'un
courriel
d'Anaximandre
: "
Quant au père Thomas Mann, signaler peut-être aussi son journal, publié en NRF,
collection "autour du monde", et qui est certainement plus édulcore que celui de
son Rien à voir avec l'auteur pour la photo de ces petits pioupious (militaires de la guerre de 14 18) en travesti ! (pas de références sur cette carte peut-être encore en vente sur Et aussi mes cartes postales, sur Delcamp |
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MANOTTI, Dominique. Kop. Un polar avec un inspecteur gai dans le milieux du foot, de la drogue, de la politique et des travaux publiques. Pas mal dans le genre. Rivages / Noir, 2001, 190p. |
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MANOUCHE. Germaine GERMAIN. (1913-) " vous avez eu la manouche, un peu baroque, un peu précieuse de Roger Peyrefitte (tirée quand m^me à 500000 exemplaires), voici une Manouche va-comme-je-te-pousse, d'une facture plus rude, plus naïve peut-être. Laquelle est la plus vraie, la plus fidèle ? N'importe d'ailleurs... ce qui compte avant tout c'est le plaisir du lecteur. Tout le reste n'est qu'enculage de mouches et pédanterie. " (p 10). Petit plongeon dans cette homosexualité "giscardienne", dont Peyrefitte est la reine -ici on apprend son surnom : La Cardinale (p 61) - et qui contient tout ce que l'on peut détester du monde homosexuel, et uniquement cela, avant la prise de conscience politique qu'il n'y avait pas que les plumes au cul ou l'argent pour vivre homosexuellement heureux. Celle qui se définit comme "La reine des tantes (p 37)", a un discours très homophobe ici, de notre point de vue actuel. Ce n'était le cas dans ces années là. je n'ai pas lu le livre que lui consacre Peyrefitte, je me suis contenté du plus succinct Manouche se met à table d' Alphonse BOUDARD. Le Personnage, né dans la petite bourgeoisie aisé (parents hôteliers et restaurateurs, dont deux ans à st Brieuc, p 22, aux Rosaires, avant Paris) qui fit sortir le tout Paris et n' eut des amours qu'avec des gangsters, dont un fils avec le corse Caldone, (p 45) roi des bordels de Marseille et de François le Notaire, dont l'histoire fera le film de Melville Le Deuxième souffle, elle "ne regarde pas la bouteille de scotch en silence, elle met Paris dans une bouteille de Chivas" (p 9). donc on suit et le milieu et le milieu pédé, de l'avant guerre d'abord et jusqu'aux années 70 ensuite : L'Opéra, la rue St Anne et proche de l'Opéra le bar tenu par La Comtesse, authentique comte breton ayant tout bouffé avec des minous, p 53, le quartier Bastille, rue de Lappe, Charonne, de la roquette dans les années 30 où elle fait naître la Java au Rat Mort ( de avec l'accent cha va, cha va -ça va- ) (p 83). Pendant la Guerre, Le Liberty's, tenu par Tonton qui est une tante (p 106) mais se maria avec la Reine des patates, ce qui, quand on tient un bar pendant le marché noir, n'avait que des avantages, et qui maria son gigolo à sa fille... Il fit fortune en échangeant des repas contre des Utrillo ou des Buffet. Pour les Allemands pédé, voir la page 111, pour Kiki de Montparnasse, la page 116, pour Sabiani, le maire de Marseille collabo, p 140, avant qu'elle n'ouvre son restaurant où sera trucidé son deuxième amour, François Le notaire, le Chambiges p 156. Puis l'enterrement de Louis Baruth, -Louise- le patron du Fiacre, boite pédée connue, p 191, Peyrefitte qui époussette, (p 196), Brialy à L'Orangerie et la rue St Anne, avec le Colony et les autres boites (p 201) et déjà Michou p 198. Avec des passages aux Maroc, à Tanger où aux USA avec son fils et les endroits pédés chauds de 1972, comme le Continental Bath à New York, p 36, et Fire Island et son "Fuck-Hard" sic, (p 37). Il y a aussi La Môme Moineau, p 105, Kissinger, p 200, elle laisse supposer avoir couché avec Churchill au Maroc, et Coccinelle pas en bonne posture pendant le festival de Cannes au Blue bar (p 14). Entre une diatribe contre le MLF (p 120) et les histoires de cuites avec des pédés, il y a aussi quelques anecdotes sur Mistinguett, qui lui adonné son nom, Manouche, et vivait entourée de minous homo. Sa radinerie était proverbiale, louant sa maison de jardin à un travesti, Odett' (p 92) -qui après guerre eut le cabaret Le Perroquet aux Champs (p 147)-, mauvais payeur, ou pendant l'occupation à des couples gais -lopes dit-elle- à Antibes (p 90). Elle - La Miss- n'aima que Maurice Chevalier, sans s'apercevoir de la différence d'âge, et celui-ci fut sauver des foudres de l'épuration par Aragon (p 99), et son danseur gigolo gai, Carenzio. Fin 1972, elle, Manouche, sortie aussi des disques. (p 52)."... L'homme, qu'il soit roi de Mésopotamie, milliardaire de Wall-street ou vendeur de chaussettes au Bazar de l'Hôtel de Ville, est avant tout un abonné du trou du cul!... C'est pas à Manouche qu'on le fera ! L'homme, c'est un guignol qui se pâme, qui s'envoie en l'air... la voilà la vérité " (p 59). Flammarion, 1975, 211. ( 21 05 2003) | ||
MANSFIELD, Katherine. Lettres. Stock, 1931, les passages bisexuels sont censurés. |
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MANSOUR, Joyce. Carré blanc. Paris : Le soleil noir, 1965. Rapaces. Paris, Seghers. |
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MANTHE, Georges de. Poèmes païens. Paris : Figuières, 1898. |
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MAR, Alice De La. Paul Thévenaz 1891-1921. s.l., Privately printed, 1922. |
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MARA. Journal d'une femme soumise / postface de Michèle Causse. |
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MARAIS, Claude. J'ai choisi mon sexe. Confidences du peintre Michel-Marie Poulain. Monaco : Les éditions de Fontvieille, 1954. |
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MARAIS, Jean (1913-1998). Histoires de ma vie / écrit par Maurice Clavel, le style et la sincérité de ses souvenirs d'enfant « paresseux, vaniteux, hautain, coléreux, prétentieux et voleur » (p.41) qui appelle ses poupées « Pearl White » (p.14) et se travestit pour jouer les héroïnes de ses lectures (p.51) laissent l'agréable sensation que la pédale adolescente et mythomane est un modèle éternel. A lire les histoires sur sa mère, kleptomane invétérée, les histoires sur Colette, Jacob, Sachs, Moreau, Girardot, les histoires sur faut-il coucher pour y arriver, la satyre de la guerre en dentelle, sur les fumeuses d'opium et surtout sur sa sublime histoire d'amour avec Jean Cocteau dont la mort clôt « les histoires » et ses poèmes d'amour, le livre : « Nous allons partir en voyage (Ma bouche l'a lu dans ta main) Si tu m'aimes j'aurai ton âge Ton rythme, ton ciel, ton chemin ». Poche, 1976. Contes de Jean Marais. voir aussi : COCTEAU, Jean. Lettres à Jean Marais. Livres de l'auteur, et ces deux caricatures en vente sur notre site. |
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MARAN René. (rien à voir avec les LGBT et leurs ami(e)s, juste pour l'Afrique de Gide). livres en vente. | ||
Marcadé, Bernard. Pierre et Gilles : L’œuvre complet. Koln : Taschen, 1997. Roma Amor. Genève : Nagel, 1963. |
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Marceau, Félicien. Capri, petite île. Paris : Gallimard, 1951, 280p, 118x185. |
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MARCHAND, Max. Du Marquis de Sade à André Gide. Oran : Algeria, L. Foque, 1956. |
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MARCHESSAULT, Jovette. Anaïs dans la queue de la comète. La Pleine lune, 1985. |
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MARCQ, Christophe. Madame H. à L’Université. Petit livre-objet qui met noir sur blanc la folle expérience de l’Université des Homosexualités quand elle repris son cours à Marseille en 1999. « Madame H. a un peu d’une « mère à pédé », emmerdeuse étouffante, mais qu’on ne peut s’empêcher d’aimer un peu (beaucoup ? …). Elle est exaspérante avec ses préjugés et sa vision édulcorée de l’homosexuel toujours « charmant, très bien élevé, raffiné, cultivé… », alors que les homosexuels ont droit comme tout le monde d’être cons et bourrins (et y arrivent souvent très bien). »(p.8). « A l’Université d’été des homosexualités de Marseille, Madame H. fut confrontée à la mixité et à la diversité de la nébuleuse homosexuelle. Ebranlé(e), elle découvrit qu’il existait des homosexuels pauvres, des lesbiennes algériennes, des folles provinciales, des tribades biodynamiques, des gouins celtes, des radicales toulousaines, des gnas (gays non anales) belges, des bis baths, des tantes féministes, des camionneurs efféminés, des pédés misogynes, des hétéros homophiles, des transsexuelles et des transsexuels, des gays portugais, des queers cuir, des goudous pleines d’humour… » (p.9). Extraits d’une saynète, sur les back-room : « Mais ces lieux sont d’une grossièreté tout de même : jamais un bonsoir Madame, Merci Madame, au revoir Madame. Madame H. s’agite nerveusement et tape du pied. Et on met les mains dans le plat, et on sauce, et on ne s’essuie pas la bouche !… Je vous prie de m’excuser car je m’emporte. » (p.15). Bref un bonheur en 52 pages. (photo de ses voeux 2003). Voir aussi son site. Collection les Gémaux / Théâtre, Editions Geneviève Pastre, 2000. |
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MARCUSE, Herbert. Eros et civilisation. Paris : Edition de Minuit, 1986. |
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Maréchal, Pierre-Sylvain (attribué à). Almanach des honnêtes femmes pour l'année 1790. s.l., s.n., 1790. |
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Mareil, Maurice. Mytilène, île d'amour. Paris : Albert Méricant, 1889. |
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MARGE. Revue dont le N° 11, Octobre-novembre 1976, est consacrée à l'homosexualité. Voici la chronique publiée chez Sexpol N° 12, en janvier 1977 : (il n'est pas signé, dommage) Il est très caractéristique des luttes de l'époque, avec en particulier les débats sur la sexualité de l'enfance, si fréquents à l'époque. A ce que je m'en rappelle, en 77 et 78, L'exclusion des GLH des groupes "pédérastiques" représentés à cette époque surtout par le GLH de Brest, a été vivement demandée par Gille Barbedette du GLH de Rennes. Avec succès, heureusement. Pierre Hahn ne s'est pas encore guéri du FHAR. Il en est toujours à considérer que l'homosexuel porte en lui la révolte/ révolution, qu'il est un « élu » : « Ceux des homosexuels ou des pédophiles qui s'acceptent, au mépris des lois actuelles et des préjugés d'une morale hypocrite, repoussant les avances de certains tenants de l'Ordre établi, ceux-là, comme d'autres marginaux, font partie des rares individus «libres ». Et ce sont eux, pour qui la joie de vivre est le «gay» savoir impliquent l'anéantissement de toutes les prétendues valeurs de l'Occident «chrétien», bourgeois ou «socialiste». » Vouloir, pouvoir vivre librement sa sexualité, est-ce suffisant pour être à l'avant-garde révolutionnaire? Dans Sortir du ghetto, après avoir fait le tour du « milieu », y compris le détour par les GLH, Patrice Hémond propose de créer des lieux alternatifs à la misère actuelle où pourraient se rencontrer les différents types de marginalité. Pour Gisélidis Réal, « l 'homosexualité est en chacun de nous comme une Atlantide... il n'y a pas de sexes véritablement différents ou antagonistes ». Son discours s'emballe et se fait cri. René Schérer tient son propos habituel en faveur de la pédophilie qui voisine avec une tribune pour la « libération pédérastique » dans laquelle sont exposées avec franchise les différentes attitudes réactionnaires possibles du pédéraste. Jacques Lesage de La Haye raconte le sexe en prison tandis que Daniel Guérin étale sa confiture culturelle sur « homo- sexualité et masochisme ». Après le maître, un garçon raconte son apprentissage de la vie d'un homosexuel parisien et l'enfermement dans les lieux de drague. Le discours le plus intéressant est tenu par Jack Thieuloy sous le titre: « L lHomosexualité ? Connais pas...»: « Parler spécialement de l'homosexualité, c'est faire le jeu de la pensée bourgeoise dominante dans celui du classement dichotomique en homos et hétéros... Il ne viendrait à personne l'idée de faire un numéro spécial sur l'hétérosexualité. Le vrai progrès, c'est la suppression du couple homo-étéro. Il n y a qu'une sexualité... La dichotomie homo-hétéro est aussi mesquine et blâmable que peuvent l'être les homos exclusifs et même les hétéros exclusifs. Je déclare considérer comme sous-développés, voire infirmes, les homos impuissants avec la femme et même les hétéros impuissants avec les hommes... » Là, je ne suis plus d'accord parce que, de nouveau, c'est définir une normalité sexuelle. Beaucoup de personnes sont castrées de par leur héritage culturel et idéologique, mais ne peut-on pas considérer que quelqu'un ne puisse pas obligatoirement aimer de façon bi-sexuelle comme certains n'aiment pas le poisson ou la viande? Que signifie ce jugement de valeur sur ceux qui, par goût, choisissent une seule direction à leur sexualité ou même, pas de direction du tout. Après un article sur l'homosexualité et le code pénal qui souligne la discrimination légale entre personnes ayant une pratique homo et ceux qui ont une pratique hétéro, Alain Huet démontre que ce n'est pas tant les « homos» que les « hétéros» qui devraient se libérer. Il passe en revue les divers comportements des « hétéros» face à l'homosexualité: l'agressivité, la pratique de l'homosexualité non reconnue, non assumée, la fuite et la tolérance qui est affichée par l'hétérosexuel « libéré» (tels qu'on en rencontre à Sexpol): « Tout son désir est censuré (jugé) dans et par le groupe. On peut se permettre de jouer à l 'hétéro comblé (voir A.A.O), on déverse à sens unique toute sa misère sexuelle sur l'homo (d'autant plus que l'on a pour soi l'opinion de Reich sur l'homosexualité, névrose de la société bourgeoise et capitaliste). Tout reste au niveau verbal, surtout pas au niveau du toucher ou de la tendresse.. et ça débite, et ça débite, on n'en finit pas de parler... Cette tolérance, très répandue à gauche comme dans la bourgeoisie, maintient la différence, conforte la majorité, donc aussi la minorité » . Alain Huet affirme que son homosexualité ne le rend pas plus différent qu'un hétérosexuel. La différence, si elle existe, est un apport extérieur, des tics attrapés en fréquentant des homosexuels en " représentation de l'homosexualité imagée par la société bourgeoise et phallocrate " : « A force de se croire le détenteur exclusif du droit de désirer, un hétéro en situation inverse est complètement déboussolé et paniqué. Les désirs de type féminin, qu'il conçoit à la rigueur chez un homo, il ne les assume pas du tout». " Ca donne envie de la lire, cette revue... (6 04 2004). |
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Margerie, Anne de. Valentine Hugo 1887-1968. Paris : Jacques Damase, 1983. |
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Margerit, Robert. Par un été torride. Paris : Gallimard, 1950, 264p, 118x185. Mont-Dragon. Paris : Colbert, 1944. Idem, Paris : NRF coll. blanche, 1952, 360p, 118x185. Le Vin des vendangeurs. Paris : NRF coll. blanche, 1952, 592p,140x205. La Femme forte. Paris : Gallimard NRF coll blanche, 1953, 232p, 118x185. Ambigu. Paris : NRF tirages restreints, 1956, 120x185. La Malaquaise. Paris : NRF coll. blanche, 1956, 296p, 118x185. L’amour et le temps ; La Révolution I. Paris : NRF coll. blanche, 1963, 494p, 140x205. Les Autels de la peur ; La Révolution II. Paris : NRF coll. blanche, 1963, 704p, 140x205. un vent d’acier ; La Révolution III. Paris : NRF coll. blanche, 1963, 140x205. Waterloo. Paris : NRF coll. Trente journée qui ont fait la France N°22, 1964, 640p avec un dépliant, 32p hors texte, 44ill, 140x205. Idem relié toile. Les Hommes perdus ; La Révolution IV. Paris : NRF coll. blanche, 1968, 496p, 140x205. Les Amants. Paris : Gallimard (?pas dans le catalogue des éditions NRF de 1986), 1957. |
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MARGUERITE, Lucie Paul. A Jolie fille, joli garçon. Le Procès de l’épingle d’or. Miroir de beauté. Les Amours de Mme Fleur. Paris : Flammarion. Tous quatre. Paris : Giraud, 1885. |
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MARGUERITE, Paul. Tous quatre. est un roman plutôt lesbien, mais pour émoustiller les hétéros. |
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MARGUERITE, Victor (1866-1942). La Garçonne. Un des classiques des années 30, qui valu à son auteur un retentissant procès et la perte de sa légion d’honneur. Remis à la mode dans l’année 99 par les lesbiennes, rappelons qu’ici l’héroïne est juste « moderne » et non homosexuelle. En vente dans plusieurs édition à la Bernique. Flammarion, 1922. Le Compagnon. Une suite à La Garçonne, après le scandale qui lui coûta sa légion d’honneur : « Le décret qui m’honora, en me déshonorant » (pVI), Victor prend la défense dans cette société d’après 14, « en trente ans, l’étape : la bicyclette, l’auto, l’avion … Icare volant en plein ciel… puis malgré le monstrueux recul de la guerre avec son reflux de barbarie, partout le frémissement du flux nouveau » (p273), de la condition féminine et de la fille-mère en particulier. Un véritable scandale à l’époque. Education sexuelle, avortement, bâtardise, homosexualité féminine, suffragettes …, tout ce qui allait libérer la femme est ici en scène. Jusqu’au vieux sénateur réactionnaire dont le mort dévoile le vice : « (scène de bordel) Il ne commençait à s’émouvoir que l’œil contre la cloison. On apercevait, avec son alcôve de glaces, la pièce voisine occupée par un couple, dont l’homme, au moins, ignorait le spectacle. Sitôt la fin du jeu, l’acteur sorti et l’actrice toujours étendue, M de Moreval entrait en scène avec son accompagnatrice. Vêtu d’une seule plume de paon dans le derrière, il s’agenouillait devant l’autel sali, tandis que les deux femmes, feignant un enthousiasme croissant, s’écriaient avec admiration « Oh ! Le beau paon ! Le superbe paon ! jusqu’à conclusion » (p285). Flammarion, 1923. Ton corps est à toi. Nos égales. La Patrie humaine. La Patrie humaine. |
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MARIE-ANTOINETTE. Quelques catalogues lesbiens la cite pour ses amours avec la Princesse de Lamballe... Je ne suivrai pas Jo-Marie Bonnet, quand elle discrédite la Révolution pour avoir guillotiné une lesbienne... |
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MARIE-FRANCE (4-2-1946). Elle était une fois... Denoël, extrême, 2003, 349p. Je l'avais connue pour une soirée du temps du Palace... divinement Marilyn. Et puis, quand nous avions fait notre premier concert de soutien à la revue de rock rennais Migrennes, elle était la star, à la salle de la Cité... en première partie passait Etienne Daho et Niagara (sous le nom encore de Ombre Jaune). Cela devait être dans leurs tous premiers concerts et cela leur a porté chance !!! Je viens de finir ces mémoires. Après celles de Coccinelle (enfant, elle l'émerveille p 51), celles de Bambi (p 87)- plus sèches peut-être-, celles-ci sont terriblement prenantes. La vie d'abord de Paris dans ces années folles des hippies, des gazolines, des milieux de la nuit travestie : Ecole des Femmes, Alcazar, Palace... Tous ceux qui aiment ces années ne seront pas déçus, et Marie France a donné de sa personne : (et encore ne cite-t-elle que les morts : Gainsbourg (p 103), Coluche (p 295), Dali ( p 267)).Cela commence, comme Bambi, dans l'Algérie Française, d'une famille espagnole de petits fonctionnaires français. On apprend au passage qu'il y eu à l'Académie de Billard dans les années 50 une rafle dans ce bordel de garçons, avec publication de tous les noms dans la presse (p 17).Elle explique d'ailleurs que le cri de guerre des Gazolines "bite" est né là bas, entre les folies (p47) du Alger finissant. Elle est déjà une fille, et une tentative de suicide libère un peu la pression que ses parents exercent sur elle. Une escapade à Paris (quand Ici Paris expose à la une des vitrines "Les Troisième sexe envahit Saint Germain des prés en 1960 (p 41)) où elle rencontre les splendides créatures de la nuit la fixe sur son avenir. L'exode des pieds noirs la ramène à Paris. Vie de folie, d'amour, avant de tomber en 68 dans la drogue pour 11 ans (p 121), qu'elle décrit avec réalisme et beaucoup de courage. Le Paris des années 60, des boites du nuit, le Fiacre (p 63), le Graff, la Chevrière (p 58), les faux papiers, les officines du transsexualisme. J'ai l'impression que le changement "culturel" (ou peut-être le virage à gauche) se fait en 68, avec le FHAR (p 179), Hélène Hazera (p 178), les Gazolines (p 180) et qu'elle quitte le petit côté St Germain pour faire d'elle même une oeuvre d'Art underground. C'est alors Copi, Michel Cressole (p 196 on apprend son surnom : La Baronne Camenbert), elle fait la couverture de Trois milliard de pervers (p 201) Frédéric Mitterrand à l'Olympic lui monte une pièce : Maggy Moon (p 220)... L'Olympic, petite pensée pour l'éblouissante hystérique de ma jeunesse qui m'y avait amené : Pablo. Elle joue un film de Alfino Arrieta qui doit être culte à lire ses commentaires : Les Intrigues de Silvia Consky (p 206). Elle chante aussi dans Barocco de Téchiné avec Adjani (p 206), et à la suite sort son premier disque : Daisy (p 248) et un second 45t en 78 chez Phonogramme. Sa rencontre avec Pierre et Gilles (p 253) qui font de nombreuses photos d'elle la rendent immortelle auprès de la communauté gay internationale. Le Punk commence et sa carrière musicale, difficile, prendra toute son ampleur avec le groupe Bijou. En 1980 elle signe avec RCA et sort 39 de fièvre (p 279), Je ne me quitterai jamais (p 286), en 1982, Est-ce que vous avez du feu ( p 291). En parallèle, elle fait des imitations de Marilyn Monroe, et se prends au jeu; Cela lui assurera d'ailleurs un quotidien quand les concerts se font rares. pour ceux qui aiment les années Gai-Pied, notons en plus Pacadis (au moins p 282), le Palace (p 284). Et puis ce livre est aussi plein de ses amours, passagères ou mariales; - ah le fils de Jeanne Moreau... je suis fol de savoir que ça peut même exister, d'être le fils d'une étoile, de dorloter un dieu ! (p 154)-. Notons encore : deux romans photo sortis dans le supplément Sandwich de libération : Babylon's bluette (p 263), et Amour police et orgues à la suite. Sans oublié Duras,( là je n'ai pas compris, Sabo est la fille de Duras ? ), dont elle joue Navire Night (p 264 et 270). Parlons encore de Copi, qui lui promet de jouer La Tour de la Défense, et la donne en fait à Bernadette Lafont (p 273 et275). Parlons encore de Copi, première victime dans sa vie du Sida, (p 289), de Sevran (p 322), ou de son opération qu'elle fit à Londres en 1985. Enfin, son vrai corps s'éclate... ( 3 4 2004) (La photo de presse RCA présentée date de notre concert). On peut compéter par les mémoires de Bambi, née aussi en Algérie, et celles de Coccinelle. |
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MARIE LAURE. Eroménée ou l'espérance violente. une relation d'amour entre deux femmes. Editions Walter Rauschenbusch, 1990, 193p. (22 10 2004). |
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Marilly de Saint-Yves. Ces Messieurs du sens interdit. Paris : Georges du Cayla, 1933. |
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MARIN, MARINS, MARINE. Le marin était le sexe-symbole gay de l'entre deux guerres, prostitué facile, adorable tendre, petit dur, vrai amoureux.... Il reste un phantasme pour certains. Livres pour amateurs, et regardez aussi dans les cartes postales, je devrai en mettre dès que j'ai le temps de scanner mes réserves. (15 12 2003) | ||
MARIN, Maud. Une transsexuelle ex-prostituée défend les « filles de joie » et les travestis. |
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MARIOS, Dominique. La Chasse à l’orchidée. Robert Laffont, 1977. |
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MARLOWE, Christopher (1564-1593). Le célèbre poète anglais contemporain de Sheakspear. (traduction de Edouard II Tragédie de Christophe Marlowe Georges Eekhoud). Bruxelles : Société Nouvelle, 1896. Le Massacre à Paris. Paris : NRF coll blanche, 1972, 104p, 110x178. ◄◄◄ Ici la couverture de Faust, traduit et illustré par Isabelle Drouin. Paris : Editions Axium, 1969. (19 08 2004)
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MARMIER, R.. Les Perversions instinctives. Paris : Rousset, 1912. |
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Marshall, Bill. Guy Hocquenghem. Durham, 1997. |
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MARSAN, Hugo. Ecrivain qui ne manque pas de générosité, il a collaboré au Gai-Pied et traîne toujours sa plume dans nos milieux. L’Arbre mémoire. L’Athanaor, 1978. La Mise amour. L’Athanaor/ Paul Mari, 1980. Un homme, un homme. Autrement, 1983. Saint-Pierre-des-corps. Personna, 1984. Le Fils d’Ariane. Sur des photographies de Gérard Marot. Imagine, 1986. La Troisième femme. Acropole, 1986. La Femme-sandwisch. Acropole, 1987. La vie blessée, le sida, l'ère du soupçon. Paris, Maren Sell, 1989, 270p. Le Labyrinthe au coucher du soleil. Ramsay/ De Cortanze, 1990. Le Balcon d’Angelo. Verdier, 1992, 119p. Le Corps du soldat. La Gare des faux départs. Mercure de France, 2002, 194p. |
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MARTEL, Frédéric. Matériaux pour servir à l'histoire des homosexuels en France : chronologie, bibliographie : 1968-1996. La preuve que dans le livre ci-dessous il y a quand même du boulot ! Gai Kitsch Camp, 1996 (n°35). Le Rose et le noir : les homosexuels en France depuis 1968. Le grand livre polémique de l'année 96. Toutes les filles intellotes s'y sont mises pour descendre ce qui est loin d'être une bible, il est vrai. Mais il existe, même si le concept de départ est plutôt bancal : la culture homosexuelle n'existe pas, mais je suis contre! Il faut vieillir un peu mon petit Frédéric! Mais pour ma part je n’avais pas du tout aimé la descente ignoble qu’il avait subit de la part de Didier Eribon, lors d’une émission de Laure Adler sur Antenne 2. Même si suite au courrier suivant, d’un militant parisien, j’avoue avoir changé d’avis: « Je suis étonné, pour ne pas dire plus, que vous puissiez qualifier d’ignoble la critique de Martel. Non seulement son livre est d’une nullité affligeante ( et même souvent d’un niveau ridiculement puéril), non seulement il ignore tout de ce qui est écrit sur la question (et son livre Matériaux n’est qu’une liste de livres qu’il n’a pas lus, liste d’ailleurs très largement établie par Patrick Cardon), non seulement c’est bourré d’erreurs, d’incohérences ( Hoquenghem a lu Foucault avant 68, puis cent pages plus loin ne l’a découvert qu’en 76 ) mais en outre Martel se livre au fil des pages à des attaques personnelles qui, elles, sont vraiment ignobles, contre des gens que vous devriez tout de même considérer comme méritant mieux : Par exemple, à propos d’Hélène Azera : « L’hystérie tempérée par les hormones ». !!! Qui est ignoble, celui qui écrit de tels propos ou celui qui les dénonce ? Quant à l’émission de télé dont vous parlez, je vous rappelle que Martel était venu avec Finkielfraut (il avait insisté pour qu’il soit invité), et ce dernier avait tout de même dit quelques jours avant que la Gay Pride est le plus grave danger aujourd’hui pour la démocratie…si résister à cette violence discursive vous semble ignoble (à vous !!!), J’ai du mal à vous comprendre…Le problème du livre de Martel n’est pas seulement de savoir s’il est bon ou pas (vous m’accorder qu’il ne l’est pas), c’est de comprendre pourquoi un livre si médiocre a pu être applaudi par tout l’ordre social, qui y a vu une manière d’être autorisé à demander aux gais de se taire (puisque c’était un gay qui le faisait, tout le monde pouvait le faire sans se sentir homophobe ). Et Martel, pour se faire applaudir par l’ordre social a joué ce rôle jusqu’au bout (allant jusqu’à demander, dans le Monde, qu’on supprime les subventions pour la lutte contre le Sida aux associations « communautaires » ). Je tiens toutes les références à votre disposition. Elles sont « ignobles », croyez-moi. Bref je suis un peu choqué par votre commentaire.». Je laisse mon premier commentaire, pour qu’au moins la précision de cet e-mail ait un sens. Et je me suis depuis entièrement rallier à son point de vue. En 1996 (quand j’ai lu le livre de Martel) j’avais juste repris une activité militante que la vie active (il faut bien vivre) m’avait fait quitter depuis longtemps. J’ai été un peu subjugué ou énervé sans tout saisir. Et je ferais souvent mieux de me taire, mais là n’est pas ma nature. Ed. du Seuil, 1996. |
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MARTET, Christophe. Les Combattants du sida. « Ecoutez l'histoire de cette terrible maladie où des personnes courageuses se sont levées et se sont battues et sont souvent mortes pour que d'autres puissent vivre et être libres » (p.235). A cette heure de « relaps » où Edmond semble n'être creusé que du métro sans éprouver le moindre remord pour les transfusés, il est bon de se replonger dans une histoire aujourd'hui presque sans témoins. C'est dans un style souvent trop administratif que ce vice-président d'Act Up lance un cri pour que la prévention et la lutte ne s'arrêtent pas. Sans prendre position, je trouve toujours étrange que la question de la fermeture des backrooms et des saunas (que je regretterais) ne soit jamais prise en compte et que l'on oublie de signaler dans les chiffres anglais, moins abominables que les nôtres, leur sévère répression de ces supermarchés du sexe. Il a fallu quand même attendre longtemps avant qu'Act Up ne s'attaque aux saunas qui ne distribuaient même pas de préservatifs... Et je peux encore en citer certains où trouver une capote est un chemin de croix... de cimetière, hélas! Petit, le sida tue toujours. Flammarion, 1993. Livres sur le sida en vente sur notre site. (voir aussi aux auteurs concernés) |
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MARTIN, Etienne. L’Homosexualité. Lyon : Assoc. Typ. 1907. |
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MARTIN, Thierry. Trois études sur la sexualité médiévale. On pourrait s’attendre à mieux de celui qui a aussi écrit François Villon, Poèmes homosexuels. C’est juste quelques notes assez confuses qui appellent sans doute à une étude plus approfondie de la représentation de l’homosexualité dans les sotties du moyen-âge, ces petites pièces de théâtre où le rôle des femmes était joué par des hommes, que le texte emporte parfois loin de leur nature de travestis féminins pour celle plus amusante d’homosexuels. Notons que déjà les sots, les fols, et les débiles y avaient la réputation de posséder une grosse queue. Lille : GKC, 2001, 44p. Martial, Epigrammes érotiques et pédérastiques. Traduction. |
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MARTIN DU GARD, Roger. ( 1881-1958). Jean Barrois. Paris : NRF coll. blanche, 1913, 520p, 140x205. Le Testament du père Leleu. Paris : NRF coll. blanche, 1920, nouvelle édition en 1938, 96p, 140x205. Devenir !. Paris : NRF coll. blanche, 1922, 312p, 118x185. Les Thibault. Nouvelle édition en 7 volumes chez Gallimard, NRF, 1927. La Gonfle. Paris : NRF coll. blanche, 1928, 256p, 118x185. Confidence africaine. Paris : NRF tirages restreints, 1931, 122p, couv ill, 165x125. Réédité dans la coll blanche, 1942, 92p, 118x185. Un Taciturne. Paris : NRF coll. blanche, 1932, retouché par l’auteur en 1948, 240p, 140x205. Vieille France. Paris : NRF coll. blanche, 1933, 216p, 118x185. Notes sur André Gide (1913-1951). Paris : NRF coll. blanche, 1951, 156p, 118x185. Œuvres complètes : Tome I. La Pléiade N° 113, 1955, 1574p, 105x170. Tome II. Bibliothèque La Pléiade N° 114, 1440p, 105x170. Correspondance Générale (1896-1918). Paris : NRF coll. blanche, 1980, en deux volumes, 720p, 140x225. Maumort. Bibliothèque de la Pléiade N° 310, 1983, 1376p, 105x170. Correspondance générale (1919- 1925). Paris : NRF coll. blanche, 1986, 520p, 140x205. Roger Martin Du Gard. Feux Tournants. |
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Martineau, Dr Louis. La Prostitution clandestine. Paris : A. Delahaye et E. Lecrosnier, 1885. Leçons sur la sodomie. Paris : Impr. de F. Malteste, 1881. |
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Martino, Gianni De. Graziano Origa. Paris : 1990. |
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MARTINO,
Mario.
Emergence, autobiographie d'un transsexuel. Paris : Trévise,
1981, 269p.
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MARTY, Pascal. Entre Benoît et toi. Paris : le Rayon / Balland. |
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MASQUES (Revue). La célèbre revue des littératures homosexuelles. Voyez les couvertures en cliquant sur l'image ! N°1 Homosexualités et champ politique N°2 N° 3 Identités 2 enquête au Québec N° 4 / Masque et Travestissement, C Isherwood Printemps 1980 N° 5 / Conrad Detrez, Virginia Woolf, Natalie Barney été 1980 N°6. USA. ... N° 7 / Gore Vidal, Jocelyne François, Homosexualités et création littéraire Hivers 80/81 N °8 / Luchino Visconti, Yves Navarre, Jocelyne François, Marguerite Yourcenar, journal d’un jeune homme amoureux sous l’occupation. Printemps 81 N° 9-10. Homosexualité : 1971-1981. N° 11 / Pascal Bruckner, Violette Leduc, Argentine : Puig et Copi. Automne 81 N° I3 / Dossier François Augiéras. Michel Foucault, Béatrix Beck, spécial Belgique Printemps 82 N°17. René Crevel. N° I8 / Méditerranée, Roger Peyrefitte, Diane Kurys Eté 83. Quelques numéros en double en vente à la Bernique. N°25-26. Années 80, mythe ou libération.
Nouvelles série sortie en 86, grand format (33 x24cm ) : N° 5, Chéreau, Alain Souchon, Jeanloup Sieff, Liliana Cavani. Mai 1986.
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MASQUES-ALBUM. René Crevel. Printemps 83. Jean Cocteau. Sept 1983. |
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Masson, Agnès (Dr). Le Travestissement. Essai de psycho-pathologie sexuelle. Paris : Editions Hippocrate, 1935. |
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MASTERS ET JOFNSON. Les Perspectives sexuelles. Medsi, 1980. |
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MASTROIANNI, Mercello. Livres en vente du cinéaste sur notre site. | ||
MASURE, Bruno. Le fait d'acheter d'occasion les livres de cette bibliothèque me permet quelques petites âneries à pas cher, dont celle-ci. Histoire de cataloguer une star toujours honnête dans ses interviews avec son homosexualité et nominée en 96 au PD de l'année. La télé rend fou. Le dictionnaire analphabétique. |
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Matignon, J. J. La Chine hermétique Superstitions, crime et misère. Paris : Paul Geuthner, 1936. |
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MATTHIEU, Corinne. La Vie est gay. Paris : Edition de la Cerisaie, 2005, 293p. "Ad est lesbienne, Léa aussi, Clémentine pas du tout. Chloé est encore un peu jeune, mais elle aimerait bien ressembler à Léa quand elle sera grande. Quant à Constance, elle ne sait pas trop." (4ième de couverture). Ben la vie est Gay chez les filles ! Merci pour l'envoi de ce livre. (17/06 2006). |
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MATTHIEUSENT, Brice. Histoire de l’Homosexualité. Paris : Presse de la renaissance, 1981. |
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MATZNEFF, Gabriel (1936-). Un écrivain star des années 70-80 et dont la lecture aujourd'hui est plus sulfureuse. Son approche très pédophile de la sexualité en générale peut choquer. En vente à la Bernique. La Caracole. Une suite de pamphlets sur Mitterrand, De Gaulle, Staline, Dieu, les turcs, datés des années 64 mais toujours lisibles : « ... j'ai fait un songe, Siniavski et Daniel sortent de leur camp de concentration; ils arrivent à Paris où leur premier mouvement est de déculotter Marguerite Duras sur la place de la Concorde et de lui donner une formidable fessée. » (p.92). Cette camisole de flammes : journal : 1953-1962. Les doutes d'un adolescent sur le suicide, une forte culture classique, des rencontres avec Montherlant et déjà le goût des jeunes garçons. Maître et complices. J.C. Lattès, 1994 (dédicacé : “pour Pierre D., (un breton bien connu de la télé !) ce livre de toute une vie, en Gabriel hommage “).► Ivre du vin perdu. Les passions schismatiques. Vénus et Junon. Elie et Phaeton. Nous n'irons plus au Luxembourg. L'Archimandrite. Le carnet arabe. Mes amours décomposés, journal 1983-1984. Les moins de 16 ans. |
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MAUPIN, Armistead. Chroniques de San Francisco. N°1. La star des auteurs américains PD. Le héros principal pourrait être la maison où habitent les personnages de ces chroniques. Leurs petites histoires croisent la grande histoire. A ne pas manquer, pour cet énorme succès de librairie de la fin du XXième. Moi j’ai un peu décroché à partir du N°3, et je n’ai pas lu le 6. Ed. Passage du Marais, 1996. En vente aussi en poche (non répertorié dans ce site). Ecrivez ! Les Nouvelles chroniques de S.F. N°2. Ed. Passage du Marais, 1996. Autres chroniques de S.F. N°3. Ed. Passage du Marais, 1996. Babycakes. N°4. Ed. Passage du Marais, 1997. D'un bord à l'autre. N°5. Ed. Passage du Marais, 1997. Bye-bye. N°6. Passage du Marais, 1998. Une voix dans la nuit. Quelques éditions en Anglais à acheter sur ce site : Tales of the city. More Tales of the city. Maybe the moon. Significant others |
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MAURIAC, Claude. Pour ses écrits sur Proust, etc etc... Le Temps immobile |
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MAURIAC, François (1885-1970). Mémoires intérieurs. Des pages sur Proust et Gide. Onze lettres à un jeune prêtre homosexuel. s.l., s.n., Imprimerie coopérative de Malagar, 1990. |
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MAURIES, Patrick. Les Gais savoirs. Enfin un livre fait après les rencontres de Beaubourg à l'Europride de 97 qui explique tout sur le pourquoi d'une telle bibliothèque. Si, si! Gallimard / Centre Georges Pompidou, 1998. Style Cocteau. Paris : Éditions Assouline, 1998. Second manifeste Camp. Paris : Seuil, 1979. Le Mondain. Seuil, 1984. |
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Maurois, André. Le Monde de Marcel Proust. Paris : Hachette, 1960. |
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MAURY, Gabriel. Les Hors l’amour. Paris : Editions de l’Akadémia, 1934. |
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MAXENCE, Jean-Luc. Le Double cri. Editions des 4, 1980. |
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MAYER, Hans. Les Marginaux, femmes, juifs et homosexuels dans la littérature européenne. 1975 ; Albin Michel, 1994. Hétérosexiste et discutable, d’après Florence Tamagne. |
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MAYHERE, Eveline. Je jure de m'éblouir. Superbe roman, très 50, à la Sagan. Une élève d’une institution tombe violemment amoureuse d’une future nonne. « Me voici maintenant enfermée dans l’absolu de cet amour interdit. Je n’en guérirai pas. Je suis prise au charme, envoûtée. Je voudrais mourir, mourir d’amour, épuiser tout l’oxygène de mes poumons, brûler comme une torche. Elle est tout pour moi. Jamais je ne pourrai durer sans la voir, sans lui écrire. Je m’éteindrai comme le feu quand on l’étouffe. Julienne, Julienne, Julienne. Ne me privez pas de moi-même » (p.165). « Elle n’est pas maquillée, elle porte un chignon, elle ne sourit pas. Je me suis énamourée d’un épouvantail. Mais elle est partie à la conquête du ciel, sans moi. Je me bats contre les anges, je bois et je me perds. Je me perds par elle, à cause d’elle » (p.185). « Que cet amour me crève le cœur! Je me ruerai dans la débauche, je me ferai nonne moi aussi et je m’ouvrirai les veines. Puis je peindrai et je boirai à en faire éclater les vitres, je saisirai les gens à la gorge et je les ferai voler en éclats comme des bulles de savon. (...) Donnez-moi des torrents, des fleuves, des océans d’alcool! J’avalerais la mort pour échapper à cet instant. Non je préfère l’alcool. Il tue l’instant et ne vous tue pas. Mais quelle tentation de se suicider dans le seul but d’être ailleurs » (p.202). Eveline Mayhere se suicida le 26 juillet 1957, à 28 ans. « Et j’ai compris qu’il est aussi vain d’interroger les vivants sur la vie que les morts sur la mort » (p.86). Paris : Buchet-Chastel, 1958, 210p. |
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MAZEL, Jacques. Les Métamorphoses d’Eros. L’amour dans la Grèce Antique. Presses de la renaissance, 1984. |
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MAX, DE. Voir à DE MAX. | ||
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Suite : deuxième partie : Mb-Mz |