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Le bouquiniste à la Trinquette
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Ma dernière intervention sur cette page date du 30 10 2006 |
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ABU NUWAS.(747-815). Poète persan. Le Vin, le vent, la vie. Edition Sindbad, 1979. Traduits de l'arabe par Vincent Monteil ; calligraphies de Hassan.
les livres d'abu Nuwas en vente sur Amazone |
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ACHARD, Marcel. Adam. Paris : Les œuvres libres, 1939. |
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ACKERLEY, Joseph. (1896-1967). anglais, ami de E.M. Forster. Mon Père et moi. Traduit par Marc Daniel, préface de Jean-Louis Bory. Joe R. Ackerley, homosexuel connu, écrivain, producteur à la BBC, recherche dans son histoire familiale et dans les relations avec son père, la raison de ses tendances, mais aussi les secrets différents de sa curieuse famille. « incapable, apparemment d’obtenir la jouissance sexuelle par l’amour, je me jetai dans une longue quête de l’amour par la jouissance sexuelle » (p118), le tout dans un milieux fort aisé. Publié en 68 en Angleterre, et à Paris : Stock, 1971, 208p. Mon père et moi / traduction de Alain Defossé. Nouveaux commentaires, j'avais oublié l'avoir lu, et j'ai maintenant de quoi taper quelques lignes moi-même. C'est un ouvrage assez intéressant pour ceux qui se cherche une cause à leur homosexualité. Ackerley, qui malgré son style plaisant et l'intérêt de ses réflexions semble quand même très perturbé par sa sexualité d'éjaculateur précoce (p 282 et suivantes) et paniqué devant l'acte sexuel -jusqu'à y préférer à 45 ans sa chienne berger allemand ( p292) -, traque dans les histoires de jeunesse de son père, splendide Royal Horse Gard, de l'homosexualité possible. En effet, ce modeste personnage sut rendre fou amoureux quelques fortunes d'Angleterre qui l'éduquèrent et le placèrent, avant qu'il ne devienne un petit bourgeois, roi de la banane, amoureux de belles femmes, et entretenant en secret deux familles avant de régulariser par un mariage avec la mère de l'auteur, 23 ans après sa naissance !.Cela donne un petit aperçu de cette vie très anglaise de l'homosexualité des années 1900. Notons la citation d'une mère d'un des protecteur de son père, qui se plaint qu'il ait laisser tomber son fils pour une fille, et ait ainsi briser son coeur ! (p 44). Notons pour l'auteur la guerre de 14, les bordels pour garçons des années 20 à Londres et à Paris (p 164 et 165) et ses amours de collège (p 107 à 110), sa peur de la fellation (p 164), son amour de marin (p 169). D'aspect viril -il aime assez peu les efféminés sexuellement, comme tant de gais, mais adore leur compagnie-, il ne sais pas si son père a deviné ses tendances (p 190). On le sent un peu coupable de la mort de son frère, dans les derniers jours de la guerre de 14 ; non pas qu'il y ait pris la moindre part, mais qu'il sent bien n'avoir pas pu prendre dans le coeur de son père la place de ce frère aîné hétéro qui lui aurait donné une succession. Le Hasard le fera même habité chez un ex du protecteur de son père, le comte Gallatin (p 251). Au collège : "J'avais une vie sexuelle des plus ternes. A part les tripotages furtifs déjà évoqués, je n'avais de contact physique avec personne, pas même un baiser, et demeurai dans cet état de virginité jusqu'à mon séjour à Cambridge, cinq ans plus tard. D'autres garçons, moins attirants que Teddy, s'attachèrent passionnément à moi, mais en silence; je ne faisais rien pour les encourager, ils partirent, nous échangeâmes des lettres, ils s'engagèrent et furent tués à la guerre (celle de 14, ndlt) et, lorsque je tombais moi-même amoureux, aux cours du dernier trimestre, d'un garçon appelé Snook, je ne pus me décider à le toucher, et cet amour demeura un idéal, pur, platonique". (p 151). "pour autant que je m'en souvienne, je n'ai jamais rencontré d'adulte s'avouant homosexuel jusqu'après la guerre (celle de 14 ndlt) (à part un ancien instituteur que l'on appelait "le Baudet", et qui fur mystérieusement virer). "(p 156). "Bien que deux ou trois cents jeunes gens me soient passés entre les mains, au cours des années, je ne me suis jamais considéré comme quelqu'un qui couchait avec n'importe qui, mais plutôt comme un monogame qui n'avait pas de chance, et plus le temps passait, plus j'insistais sur ce point." (p 167). La pipe : " C'était une chose que je n'avais jamais faite auparavant, et que je n'ai pratiqué depuis que de mauvais coeur, uniquement par politesse. Je n'apprécie guère moi-même cette forme de plaisir, actif ou passif, préférant les baisers sur les lèvres, et je n'ai d'ailleurs jamais été très doué pour cela. Elle nécessite une certaine habileté technique, une rétractation des dents, et les miennes, étant trop grandes ou mal-commodément implantées, semblent toujours faire obstacle. ma délicatesse exagérée face aux inconnus, à leur saleté, voire à leurs éventuelles maladies me perturbe, et j'ai remarqué que les jeunes gens normaux qui demandent pour eux ce genre de pratique ne rendent jamais la politesse. (...) et demeurer dix minutes à étouffer après mon propre orgasme est une chose que je n'ai jamais appréciée" (p 173). "Quel peut donc être l'intérêt de se faire des amis dans d'autres pays ? les amis, on ne a besoin dans son propre pays, chez soi. "(p 179), suit les endroits de drague dans Londres de l'année 1928. "Je ne m'approchais jamais d'un lit sans me demander : "Vais-je pouvoir ? "" (p 294). Paris : 10/18, 1996, 294p. (3 06 2003) Intermède Hindou / traduit de l’anglais par Marie Mavraud, préface de l’Aga Khan. Paris : NRF collection blanche, 320p, 118x185. |
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ACT UP, Paris. Le Sida, combien de divisions?. Un Livre collectif sur le sida, "teigneux, cynique, idéaliste, trop exclusivement homosexuel, trop séropositif : il est ce qu'est Act Up". Ed Dagomo, 1994. |
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ADAIR, Gilbert. Amour et mort à Long Island. Un roman d’une chiantie grave. Un vieil écrivain à succès tombe amoureux d’un jeune acteur américain, via les photos des magazines people américains. Il veut le rencontrer, coucher avec lui, mais celui-ci est hétéro et le prend pour le vieux fou qu’il est. Explication du style : « C’est pourtant de cette façon tâtonnante et décousue que j’avais conçu mes quatre premiers romans. Les écrire s’était fait relativement sans douleur, et le travail de relecture avait surtout consisté à enlever les « points de suture » d’une prose dont le style portait encore ici et là, à mes yeux, des balafres qui le défiguraient. Mais c’était surtout la période de gestation que j’avais trouvé particulièrement pénible. Il fallait d’abord que je sculpte dans un grand bloc de langage à l’état brut la ligne et la forme de ce qui allait devenir ma narration. Cette ligne, cette forme étaient, je le savais, enterrées quelque part au fond de ce bloc, et sentir leur émergence ardue m’avait apporté la joie la plus suprêmement enivrante que j’aie jamais connue » (p 42). Eh bien pas moi ! 10/18, 1998. |
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ADAM, Peter. Eileen Gray, une biographie. Paris : Adam Biro, 1989. |
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ADAN, Paul. La Mésaventure. Paris : Revue indépendante,1888. |
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Adelsward-Fersen, Jacques d’. Ce baron connu un retentissant procès à la fin du XIXième siècle, sa vie est racontée dans L’Exilé de Capri de Roger Peyrefitte. Il fonda la revue Akadémos. Voir à Fersen. |
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ADELSWARD-FERSEN, Jacques de. Voir à FERSEN et sur ce site : http://semgai.free.fr/contenu/textes/fersen/W_Ogrinc_Fersen.html | ||
ADHO. Voir à : ASSOCIATION POUR LA DIFFERENCE HOMOSEXUELLE. Rennes |
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ADRIENNE, Nicole . Le Calicot. Gentil roman sur un jeune homosexuel en province. Roman. Lyon, Jacques-Marie Laffont, 1980. Grand in-8, 199 p.(30 7 2004) |
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AGRIPPA, Docteur J. La Première flétrissure. Paris : L. Hurtau, 1873. |
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AH ! NANA. Revue féministe de la fin des années 70. N° 8 Homosexualité transsexualité, changez de sexe. Interviewes d' Elula Perrin, Carine Lenfant, Guy Hocquenghem, Victoria Thérame. Avec une BD de Cestac, "Mickson travesti" et de Chantal Montellier tirée de Notre Dame des Fleurs de Genet : "Divine". Humanoïde associés, Juin 1978. (4 01 2004) | ||
AIDES. Vivre avec le sida. Ramsay, 1999. |
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Aimecoups (pseud.). Les Homosexualités d'un prince : messes antiques, flagellations suggestives (suivi de Ludovic ou le prédestiné à la pédérastie). Paris, s.n. ?, 1911. |
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AKADEMOS. Lancée le 15 janvier 1909, par Jacques d’Adelsward-Fersen, c’est une des toutes premières revues homosexuelles françaises. Y ont collaboré : Eekoud, Taillade, Ernest La Jeunesse, Robert d’Humières, Robert Scheffer, Marcel Boulestin, Colette, Willy et Renée Vivien dans le N°2. |
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AKERMAN, Chantal. Les Rendez-vous d’Anna. scénario du film. |
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ALANCON, Emilienne D’. Sous le masque. Paris : Sansot, 1918. On trouve beaucoup d’ouvrages sur cette grande courtisane, repérée par Napoléon III. |
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ALEGRIA, Raphaël. L'Océan. Un sujet assez phantasmatique et somme toute peu traité, la sexualité des jumeaux ( Si ce n'est pour mémoire, les Météores de Tournier ; mais ici le sujet est différent puisqu'un seul des jumeaux est homosexuel). Au bord de l'Océan, -appelé ici le Cul de la Vierge-, peut-être en Normandie, les souvenirs d'enfance et la vie de deux jumeaux, dont un vient de mourir noyé. La mère, veuve, qui tient un hôtel qui s'appelle aussi l'Océan -est-ce elle la Vierge, est-elle la clef de ce roman?- se débat dans les cancans du village sur son fils pédé. Dans une ambiance 70, c'est écrit comme une narration, avec des souvenirs d'enfance -le concours de branches dans le cul- qui se compliquent du présent : le Jumeaux mort, J.P., s'était marié avec Sophie, mais ce n'était qu'une couverture pour ouvrir une crêperie et vivre avec le frère de Sophie. Elle, elle fait l'amour avec l'autre jumeaux - tout en écoutant les jouissance de son frère à elle-. Il y a une joie triste et dure de port en deuil dans cette écriture. Exemple : "C'est mon frère. Une fois encore je pense : il est mort. F.P. plonge de nouveau dans l'écume. Son visage à mort, lèvres sciées par l'Océan. Notre mère l'a reconnu, s'est détournée vers le mur situé derrière elle. Elle ne trouve que mon regard à insulter. Que lui rappellent-elles, mes pupilles, pour qu'elle crie : "Avec vos saloperies de cul, voilà où vous en êtes ! " ? Elle répète : "Voilà !"." (p 11). " Chaque fois, il pense d'abord que L'Océan c'est le Cul de la Vierge, mais aussitôt après il ne peut s'empêcher de réfléchir que pour rien au monde il n'accepterait de tremper son poireau là-dedans." (p 37). " Il y a de cela six mois environ, Sophie dit : F.P. va l'épouser pour la galerie : notre mère, autrement refuserait d'aider son fils à ouvrir une crêperie. Elle redoute trop que, garçon, il ne la transforme en un repaire de queues à cul. La clientèle sans queue à cul ne viendrait plus. Sophie me dit : queues à cul. " (p 59). Paris : Editions de Minuit, 1987, 109p. |
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ALERA, Don Brennus. Frida Histoire véridique d'un jeune homme devenu jeune fille. Sceaux, Select-Bibliothèque, 1924. |
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ALERS, Claude. Recto-verso ou la loi de Sodome. Bièvres : C. Alers, 1982. |
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ALFONSO, Luis. Luis Alfonso (les tribulations d’un colombien à Paris). Lille : GKC N°30, 1995. |
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ALHLSTEDT, Eva. André Gide et le débat sur l’homosexualité. Paris : Jean Touzot, 1994. |
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ALIBERT, Dr. Pédérastie et aberrations sexuelles. Paris : J. Fort, 1908. |
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ALIBERT, François-Paul. (1873-1953). Il fut ami avec André Gide La Prairie aux narcisses. Marseille : Les cahiers du Sud, 1927. Marsyas ou la Justice d'Apollon. Carcassonne : Pierre Polère, 1922. Anonymement : Le Supplice d’une Queue. René Bonnel, 90 exemplaires, 1931. Réédition Ramsay, 1991. Elégies romaines. NRF, 1923. Le Fils de Loth. Pauvert 1991. Paris : La Musardine, 2002, 117p. Préface de Didier Eribon. "Récit murmuré dans une langue magnifique, celui de l'initiation sexuelle d'un jeune garçon par son père. la découverte du corps de son père, la fascination pour le sexe de son père, son amour pour son père. " (dos de couverture). "J'étais la bienheureuse proie de cette main tant aimée, de cette main calleuse et crevassée par de si pénibles travaux, mais dont la rugosité m'était si douce; et qui redoublait les préparatifs de ma jouissance par les précautions qu'elle prenait de ne me point blesser. Qui l'eût dit, qu'elle fût si légère, et capable de si tendres effleurements? "(p82). "je m'envolais, soulevé sur l'axe de cette queue vertigineuse, comme sur le manche à balai qui transportait jadis les sorcières au rendez-vous de Satan. " (p96). (je l'ai lu il y a longtemps mais je ne l'ai résumé que vaguement ici le 09 05 2005) Correspondance entre André Gide et François-Paul Alibert 1907-1950. Presse universitaire de Lyon, 1982. Un de ses romans Une couronne de pines, a été saisi à la frontière belge.
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ALEXANDRE, Arsène. Louise Catherine Breslau. Edition Reider, 1928. |
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ALLAIX, Henri. De l’Inversion sexuelle. Paris : Peyronnet, 1930. |
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ALLEN C. -BERG A. (Drs). Les Problèmes de l’homosexualité. Les Yeux ouverts, 1962. Peut –être que ALLEN est aussi à CLIFORD, nom ou prénom ?. Voir la couverture très 50. |
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ALLENDY, René-LOBSTEIN, Hella. Le Problème sexuel à l’école. Paris : Aubier, 1938, 253p. |
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ALLISON, Dorothy. Peau. Le Rayon / Balland, 1999, 297p. Cette lesbienne américaine a beaucoup de succès, son style très sexe n’y étant sans doute pas pour rien, paraît-il. |
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ALMIRA, Jacques. Voyage à Naucratis. Paris : NRF collection Le Chemin,1975, 552p, 140x205. Le Passage du désir. Paris : NRF collection blanche, 1978, 240p, 140x205. Le Marchand d’oublies. Paris : NRF coll. Blanche, 1979, 176p, 140x205. Terrass Hôtel. Paris : NRF coll. Blanche, 1984, 204p, 140x205. |
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ALMODOVAR, Pedro. Le plus grand cinéaste gay espagnol. Patty Diphusa, La vénus des lavabos. Un essai de roman très « movida » et qui devient vite chiant. Quelques textes suivent… je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout. « Ce qui ne veut pas dire que j’ai passé toutes les nuits des années 80 à faire des pipes dans les lavabos » (p I). Almodovar a fait de Tennessee Williams un de ses maîtres, sinon à penser, du moins à exister » (p III) extrait du roman : « J’ai tout de suite été convaincue que le meilleur sujet et le plus intéressant, c’était MOI. Je suis heureuse d’y avoir pensé : non seulement c’est actuel, mais original ; personne jusqu’alors n’avait eu l’idée de parler de MOI. » Référence de lecture, Point Seuil, 1999.Conservations avec Frédéric Strauss. Les cahiers du cinéma, 1994. |
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AL-TIFACHI, Ahmad (1184-1253). Les Délices des cœurs / trad. par René R. Khawam. De l'histoire des amours, sexuelles et homosexuelles, écrites à l'âge d'or du monde arabe (dans la première moitié du XIIIe siècle). Ed. Phébus, 1981. |
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ALTMAN, Dennis. Homosexuel(le)s Oppression et libération. Paris: Fayard, 1976.
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AMADO-LEVY-VALENSI, Eliane. Le Grand désarroi aux racines de l’énigme sexuelle. Paris : éditions universitaires, 1973. |
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AMBLARD, Jacques. V comme Babel. Paris : Le Rayon / Balland, 22001, 266p. |
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Amfreville, Henri d'. Le Naufrage des sexes. Paris : Éditions Corrêa, 1957. L’Homme nu. Paris : Grasset, 1955. |
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AMOROSO, Dr.(-2002). Le Contre-pied. Une volonté de faire une réponse au Le Pied de Jean-Louis Bory, par ce grand machiste, célèbre pourfendeur de la cause homosexuel et de Jean-Louis Bory en particulier en son temps. Rien que le sommaire vous laissera coi : "PREMIÈRE PARTIE: Où Teilhard de Chardin prend parti contre Jean-Louis Bory - Une nouvelle science: la victimologie - Acceptés, oui! Tolérés, non! - Je ne mangerai jamais d'épinards homosexuels - Gènes et chromosomes, les vrais responsables - Où Jean-Louis Bory est pour une fois attaqué de face, à la Télé - Carter et Brejnev n'en sont pas, mais 4 00 d'entre nous, oui - Certaines couleuvres aussi - Où Jean-Louis Bory apporte sa contribution aux échanges franco-arabes - Les femmes? Une bouche vorace - Jean-Louis Bory est-il le Goebbels de la propagande homosexuelle? - De l'importance du gaillard d'arrière dans la marine à voile. DEUXIÈME PARTIE: Docteur Jean-Louis et Mr Hyde ou la métamorphose d'un homo en monstre amoral - Les mal-aimés - L'armée prise à revers au cours d'une fausse manœuvre - Névrosés ou psychotiques, que choisir? - Moustaches, casquette et bleu de travail - Où Jean-Louis Bory se frotte aux piliers de l'ordre social - A son grand étonnement, Jean-Louis apprend qu'il n'ira pas au Paradis. TROISIÈME PARTIE : Où Mr Bory convié à un dîner par Mr Teng-Hsiao-Ping, est contraint de manger les mains dans les poches - « Enlevez le bœuf, c'est du veau! » ou les malencontreuses aventures d'un boucher de province - De l'usage des appareils orthopédiques - Jean-Louis fait du culturisme, celui de ses muscles zygomatiques - Du rôle de la pédérastie dans l'insufflation des vertus militaires - Quand notre triplette nationale, Bory, Genêt, Roger Peyrefitte va se faire voir par une triplette étrangère, Platon, Socrate et Aristote - Scouts, toujours prêts! - Le quart Perrier de la victoire - Hit-parade des homosexuels célèbres, par Roger Peyrefitte - Rêve champêtre de Jean-Louis, ou deux paysans sur un tracteur - Où Messieurs Teng-Hsiao-Ping, Brejnev, Rocard, Andrieu et Marchais tombent enfin d'accord - Où le Docteur Amoroso est traité d'éléphant à sentences. QUATRIÈME PARTIE : Des coiffeurs dans la mafia - Où le chargé de mission paraît s'occuper de missions bien particulières - Homo, F.O., K.O. - Faut-il marier Jean-Louis? - Les frais de mariage d'homosexuels repentis à la charge de la Sécurité Sociale? - Où il est prouvé que même un architecte peut être reconstruit - Mr Dupont et Mr Dupont ont la joie de vous faire part de leur union, qui a été bénie en l'église de X... - Couper ou ne pas couper, that is the question - Où l'on vous conseille de ne pas violer, non plus, la Nature. Voilà voilà, pas la peine d'en rajouter.... mais je vais lire ! Paris : Jacques Grancher, 1977. |
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Anacreon. Odes - Illustrées par Girodet. Paris : Firmin Didot frères, 1863. Anacréon. Recueil de compositions, dessinées par Girodet et gravées par M. Chatillon, son élève, avec la traduction des odes. Paris : Chaillou-Potrelle, 1825. |
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Ancillon, Charles. (sous le pseud. de C. d'Ollincan). Traité des eunuques. Paris : s.l., 1707. |
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André, Paul et Sébille, Henri. Messieurs ces dames. Paris: Albin Michel, 1912. |
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ANDREA, Yann. M. D. Yann Andréa "le dernier mari" de Marguerite Duras participait, jeune, aux réunions du GLH de Caen (1979-80), et aux groupes inter régionaux où je l’ai connu sur sa grosse moto ! Ed de minuit, 1993. Yann Andréa Steiner / par Marguerite Duras. Le jeune homo rencontre la vieille femme, la vieille femme maudit la déportation, la vieille femme couche avec Yann. Du Duras, dit-elle. |
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ANDROGYNIE, Livres en vente sur ce thème. | ||
ANDRZEJEWSKI, Jerzy. (1909-1983). Polonais. Les Portes du Paradis. Gallimard. |
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ANGER'S Kenneth. Hollywood Babylon. Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1954. | ||
ANONYME. Voir à XXX. livres sans nom en vente |
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ANQUETIL, Georges. Satan conduit le bal. Réédition à l'identique, par l'Agence Parisienne de Distribution, de l'édition de 1925 des éd. G. Anquetil. Pas très intéressant, et très homophobe, mais souvent cité dans les années 30 où il décrit –pour décrier- le milieux gai de l’époque. ADP, 1952.
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Anthologie. Le Livre d'amour des anciens. Paris : Bibliothèque des Curieux, 1911. Les Poètes satyriques des XVIe et XVIIe siècles. Paris : Bibliothèque internationale d'édition, 1903. |
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Apollinaire, Guillaume. L'Enfer de la Bibliothèque nationale Icono-bio-bibliographie de tous les ouvrages composant cette célèbre collection. Paris : Mercure de France, 1913. Les 11000 verges. Cet écrit érotique publié clandestinement en 1907 comprend des scènes très libres entre hommes. Idem : En Hollande [sic pour Paris], octobre 1948. Petit n-8, 164 pp. |
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APOLLON-VENUS. Revue mondiale du culturisme, 1 rue Saint Georges, 75009 Paris, gérant : pierre Lelong, éditorialiste, René Rigal. Revue culturiste des années d'après guerre qui furent la joie des branlettes passées ! Ici le N° 39, en photo J. Bastiou de Rennes, seule date marquée sur un article : 25 Avril 1947. Extrait d'un article de Marcel Rouet et Pierre Marchesseau, sur la beauté de l'homme : "Le sexe laid n'existe pas" : " Si nous allons sur les plages et dans les « hammams », là où les hommes de tous les milieux et de toutes les conditions se déshabillent, nous assistons à une lamentable exhibition de la déchéance masculine, depuis l'homme émacié jusqu'à l'homme monstrueusement adipeux. Peu, très peu de musculaires, mais des plats, ultra-longéliques et amusclés, des types intellectuels très marqués (petits, maigres, chauves et myopes), des êtres à crâne d'hydrocéphale et à poitrine d'enfant, des déviés, des bossus, des pré-tuberculeux ou des pré-congestifs, des noueux, des humains à peau blafarde et flasque couverte par endroit de poils disgracieux ou imberbes et tendus comme des vieilles femmes trop grasses, des nains qui envient et des géants qui s'excusent, des faibles qui ont honte, des obèses qui avancent couverts de leur ventre comme d'un bouclier, voilà ce que l'on voit. Spectacle affreux pour celui qui comprend, spectacle qui ne donne pas envie de rire mais de pleurer, La race humaine, par ses mâles, est en voie de décadence. De-ci de-là, on aperçoit, parfois, un athlète magnifique, à la poitrine large, à la taille mince, aux muscles puissants et longs, mais la vision est rare et il faut fouiller, scruter ardemment la masse ,des «sans forme » pour trouver un être morphologiquement exact." (p28) (15 10 2003). |
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APULEE (125-180). L'Ane d'or. Apulée, écrivain latin (125-180) a écrit là une histoire fantastique très hétérosexuelle mais je l'ai retenue pour un passage, quand, transformé en âne, le héros sert de porteur à une statue indienne qu'une troupe de travestis orange accompagne de village en village. Une pipe à un jeune berger les perdra. Par exemple, édition en folio classique, 1995, 308p. |
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ARAGON,
Louis (1897-1982). Même si ce célèbre écrivain ne vivra son homosexualité
qu'après la mort d'Elsa (1970) et si son oeuvre n'est pas très
« gaie », elle ne manque pas de génie. Le Paysan de Paris. La description d'un passage parisien appelé à disparaître devant la rénovation Hausmannienne des Grands boulevards. Des prostitués des bars, dada entre autres, des coiffeurs et peut-être le seul intérêt pour nous p.72, un sauna PD. "Il n'y a là rien de plus mystérieux que les bizarres petits volets qui font communiquer au-dessus des baignoires deux cabines voisines dans beaucoup d'établissements parisiens (rue Fontaine, rue Cardinet, rue Cambacérès...). Il n'est pas dit que l'architecte ait prévu l'usage qu'on devrait faire de son oeuvre". Et si vous supportez le style jusqu'à la seconde partie, une promenade nocturne dans le parc des Buttes-Chaumont : "J'ai pris à vos manières, à la diversité de vos manières un goût damnant, un damné goût de la surprise... peut-être à la trahison d'un geste ou d'un soupir, comprendrons-nous ce qui lie ces fantômes sensibles à l'émouvante vie des buissons trembleurs" (p.180). "Tu n'as pas dénombré les cailloux, les chaises abandonnées. Les traces de foutre sur les brins d'herbe. Les brins d'herbe" (p.223). Référence : Livre de poche, 1966. |
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ARBAN, Dominique. Je me retournerai souvent.... Intéressantes mémoires d'une vielle dame qui se penche sur son passé. Juive émigrée russe de gauche, épouse d'un impuissant, elle fut l'amante et la collaboratrice pour son hebdo " 1933", puis "1934", et "1935" d'un important collaborateur - Henri Massis- et l'amie de beaucoup d'homosexuels dont Brasillach dont elle livre ici le coming-out lié à l'homo-érotiqme nazi, ( p 68-69) (voir à Brazillach) ; son témoignage est important pour ceux qui cherchent à comprendre les déviances fascistes de certains homosexuels. Elle se souvient aussi de de Max (p 30 à 31), de Gide, p 34, d'Adrienne Monnier, (p 34), Cocteau (p 144-146), Simone, (p 163), Barthes, (p 168 et 198), Green (p 178), dont elle a fait la préface Des Malfaiteurs, (tirée à part et offert aux acheteurs (p 1978 à179)), Maurice Rostand vieux et fou, (p 180 à 185), Violette Leduc, (p194), et enfin Dostoïevski (p 199) dont le premier amour homosexuel la ravit (p 223) ; elle deviendra sa principale traductrice. La parti la plus poignante du témoignage est sa vie cachée pendant guerre, et sa fuite devant les rafles. C'est elle qui découvrit pendant qu'elle était son hôte clandestin, Marguerite Duras (p 183) où elle rencontre aussi Mitterrand (p 122), qui la sauve de l'arrestation (p 124). On trouve aussi p 150 et 151 une interview de Claudel qui tourne autour de Gide et sera publiée dans Combat (p 153) " J'ai beaucoup fréquenté Gide quand je le croyais profondément chrétien - et que j'ignorais son défaut abominable... (Il se détourne pudiquement.) Oui, jusqu'au moment où j'ai connu cette... faille. Il y a une police nécessaire contre les empoisonneurs. Or, c'est un empoisonneur, je ne le dis pas au hasard. Combien de lettres n'ai-je pas reçues de jeunes hommes égarés ? Au départ de leur chemin vers le mal, il y a toujours Gide. " (p 151). Et puis notons ce petit extrait de poème de Supervielle qu'elle cite à la fin de ses mémoires (p 197) et qui va si bien à une vieille dame qui a beaucoup vécu : "Mais que c'est donc difficile D'être un petit bois disparu. Quand on avait tant de racines Comment faire pour n'être plus ? " Paris : Flammarion, 1990, 239p. (8 déc 2003).
Petit courriel reçu le 16 1 2004 de Monique Nemer : "J¹ai
été infiniment touchée de la longue et chaleureuse note que vous consacrez à
Dominique Arban et à « Je me retournerai souvent » : je suis l¹éditrice de ce
livre ( en fait, j¹ai dirigé les essais et documents chez Flammarion,avec Verny,
puis été directrice éditoriale de Stock avant de passer à la direction générale
d¹Hachette ( ça, c¹est pour le bon vieux « d¹où tu causes ? » de 68 ! ) et
surtout je l¹ai très bien connue ( vraiment très très bien.). Son vrai nom était
Nathalie Huttner, d¹où le « Nat » de Brasillach A propos de « Henri
Massis, Le Drame de Marcel
Proust. Paris :
Grasset, 1937 », vous écrivez « Je ne sais pas si l¹auteur est intéressant, mais
dans Evocations, souvenirs. 1905-1911, l¹auteur semble un fieffé facho
nationaliste » (corrigé depuis, JA). Pour ça, oui ! il paradait, pendant la
guerre, en uniforme |
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ARC, Antoine d’. Voir à Bon Michel. |
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ARCADIE (revue). La revue du célèbre mouvement dirigé par André Baudry. La couverture N° 211-212, Juillet-Août 1971, dix-huitième année. Le Regard des autres: actes du Congrès international "Arcadie"[Paris, 24-27 mai 1979]. Paris : Arcadie, 1979. Recueil de photos "hommes". Paris : Arcadie, 1959 ca. Actes du colloque international : L'homophilie à visage découvert. Paris : Arcadie, 1973. texte du sommaire : ACTES DU COLLOQUE . SOMMAIRE . Discours d'ouverture d'ANDRÉ BAUDRY, Directeur fondateur d'Arcadie 6 . COMMUNICATIONS : - Le refus du masque, par JEAN-LOUIS BORY . p 11. - L 'homophilie à visage couvert, par le Sénateur BRONGERSMA, Membre du Parlement du Royaume des Pays-Bas. p 33 . - Vie privée et morale publique, par le Pasteur ANDRÉ DUMAS, Professeur de Morale à la Faculté de Théologie Protestante de Paris. p 54 . - La libération homosexuelle en Angleterre, anciens et nouveaux mythes, par ANTONY GREY, Secrétaire général de la Société pour la réforme de la loi p65 . - Le droit à l'orgasme, par le Dr MICHEL MEIGNANT, sexologue p 74 . - Morale et pseudo-morale ou le «non» de M. Dupont, par le Pr EMILIO SERVADlO, Président du Centre Psychanalytique de Rome, Ancien Président de la Société de Psychanalyse d'Italie p 84 . - L'Etre et le paraître, dialogue à une voix, par Me. ANDRÉ WEIL-CURIEL, du Barreau de Paris p 95 .RAPPORTS DES TABLES RONDES : Homophilie et évolution de la société, animée par MARC DANIEL p 109 . Homophilie et éducation, animée par ANDRÉ-CLAUDE DESMON p 114 . Homophilie et vie publique, animée par JACQUES VALLI p 120 . Homophilie et opinion publique, animée par MICHEL BON p 128 . Discours de clôture, par ANDRÉ BAUDRY p 132 |
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ARENAS, Reinalo. ( Holguín, 1943. New-York, 1990). Le Monde hallucinant. Roman traduit de l’espagnol par Didier Coste. Paris : Seuil, 1969,284p ; collection Points, 1989 ; Mille et une nuits, 2002. Le Puits. Paris : Seuil, 1973 ; Mille et une nuits, 2003, sous le titre : Celestino avant l'aube. Le Palais des très blanches mouflettes. Paris : Seuil, 1975. La Plantation. Paris : Seuil, 1983. Arturo, l’étoile la plus brillante. Paris :Seuil, 1985. Encore une fois la mer. Paris : Seuil, 1987. Fin de défilé. Paris : Presses de la Renaissance, 1988. Le Portier. Paris : Presses de la Renaissance, 1988 ; Rivages, 1990. Voyage à la Havane. Paris : Presses de la Renaissance, 1990 ; Actes sud, Babel, 2002. Méditations de Saint-Nazaire. Illustrations de Jorge Camacho. Meet, 1990. Adiós à mamá. Le Serpent à Plumes, 1993. La Couleur de l'été. Stock, 1996. L'Assaut. Stock, 2000. Avant la Nuit, autobiographie. J’ai lu ce livre juste avant la sortie du film. Avant sa lecture, comme beaucoup de gens de gauche, je n’étais pas « si » anti-castriste que ça. Un peu de Danièle Mitterrand, quelques rapports de vacances, un documentaire sur les fonds marins « si bien sauvegardés », et hop !, ma sympathie était acquise. Il va sans dire qu’après cette lecture, il en va tout autrement : la répression de toute forme d’indépendance individuelle, et à fortiori homosexuelle a été féroce et ses descriptions des camps de « travail » concentrationnaires sans appel. Bien qu’il garde un humour toujours très camp, et une propension à la baise assez hallucinante, on en sort pas indemne, ou du moins plus castriste… Il réussit à quitter Cuba en 87, et mourut du sida à Paris. Sa précocité sexuelle : « Ces garçons folâtraient dans l’eau, émergeait et replongeaient, insouciants. Avec mes six ans, je les contemplais fasciné, en extase devant le glorieux mystère de la beauté » (p 29). Période entre 7 et 10 ans : « Je crois que j’ai toujours eu une grande voracité sexuelle. Ce n’est pas seulement les juments, les truies, les poules ou les dindes, mais la plupart des animaux qui firent l’objet de ma passion sexuelle, sans oublier les chiens. Il y en avait un qui me procurait un grand plaisir ; je me cachais avec lui derrière le jardin cultivé par mes tantes, et là je le forçais à me sucer la bite » (p 46). Les folles : « Les quatre catégories de folles : - La folle à l’anneau ; c’était le genre d’homosexuel à scandale qui se faisait tout le temps arrêter dans les toilettes publiques ou à la plage. Le système l’avait pourvu, d’après ce que je pouvais voir, d’un anneau qu’il portait au cou en permanence ; la police l’attrapait avec une espèce de crochet et il était traîné ainsi dans les camps de travaux forcés. (…). –la folle ordinaire. A Cuba, c’est le genre d’homosexuel qui a passé un arrangement, fréquente la Cinémathèque, écrit un poème de temps à autre, ne prend jamais de risques excessifs et va boire le thé chez des amis. (…) – la folle déguisée. La folle déguisée était bel et bien folle, mais personne presque personne ne le savait. (…) – La folle de la haute : une exclusivité des pays communistes. La folle de la haute est celle qui (…) jouit du privilège de pouvoir s’afficher comme folle. (…) Le plus bel exemple est Alberto Guevara. » (p 132). D’ailleurs elle croit que la seule façon d’être homosexuel c’est la passivité de la folle (p 170). Des scènes de baise surprenantes : « On montait faire l’amour au faîte des amandiers qui bordaient la plage : c’était des arbres tropicaux très touffus, luxuriants ; un adolescent n’avait pas de mal à y grimper. Là-haut, dans la cacophonie des oiseaux, on se livrait à des manipulations érotiques dignes d’équilibristes professionnels » (p 164) ; ou p 377, cette scène d’enfilade pendant la messe, qui détraque l’orgue ! Et la répression : « J’ai l’impression qu’on ne s’est jamais autant enfilé à Cuba que dans les années soixante ; ce fut justement la décennie où l’on promulgua toutes ces lois contre les homosexuels, où il y eut un déchaînement de persécutions contre eux, où l’on créa les camps de concentrations, où l’acte sexuel devint tabou tandis que l’on vantait l’homme nouveau en exaltant le machisme. » (p 169). Paris, Juillard 1992, 440p ; Actes Sud, Babel, 2000. La Colline de l'Ange. Je ne sais pas si ce roman, qui est la réécriture d'un ouvrage classique de la littérature cubaine, Cécilia Valdés, de Cirilo Villaverde, ouvrage anti-esclavagiste et délirant paru à New York en 1882, a été bien traduit : malgré une ambiance délirante d'incestes, d'évènements extraordinaires, de meurtres, de merveilles toute Goyaïenne (est-ce l'adjectif exact ?), je me suis fort ennuyé et j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'ambiance du livre. Comme j'aime beaucoup Arénas, je préfère faire porter le chapeau au choix peu riche des mots de la traductrice, Liliane Hasson. Manque de folies sans doute ? Le seul extrait que j'ai noté : " Dolores, Dolores... Pourquoi tant de noirs, hommes ou femmes, s'appellent-ils Dolores ? Peut-être, sûrement, parce que ces esclaves n'avaient pas d'autres moyen de clamer leur douleur ; une douleur sans sexe, une douleur aussi longue que leur propre vie, une douleur qui durerait aussi longtemps que leur propre nom. Dolores, Dolores, en donnant ce nom à leurs enfants, les parents anticipaient, avec une prémonition fatidique, la signification de leur existence, douleurs, douleurs... Elle se nommait Dolores, un nom bien choisi, car toute son histoire passée et présente était douleur. " (p 93). Paris, Acte Sud, Babel, 2002, 176p. (15 07 2003). |
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Aressy, Lucien. Les Nuits et les ennuis du Mont-Parnasse. Paris : Jouve et Cie, 1928. |
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Aretino, Pietro. Les Sonnets luxurieux. Paris : 1907. |
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ARIAS, Alfrédo. Folie Fantôme. Seuil, 1997. |
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ARGENSON, Henri d’. Pénombre. Paris : Messein, 1913. |
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ARGIS, Henri D’ (Pseudonyme
d'Alphonse Berty). Voilà, fin des extraits, vous voyez, il n'y a rien de nouveau sous le soleil rose! Au fait, un roman précédant celui-ci y est cité, sans aucune référence: Monsieur Auguste... Qui connaît ?
Ah enfin une réponse d'un aimable internaute J-C F (je
mettrai son nom s'il m'autorise) à cette vieille question : "Enfin, il
faudrait que vous supprimiez le commentaire qui figure en fin de l’article
consacré à Sodome d’Henri d’Argis. Vous écrivez : Egalement du même auteur, il existe : Gomorrhe. Paris : chez Charles, 1889. |
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ARLETTY.
Est-ce une icône gaie ? Un petit peu non ? La défense. Paris : La
Table Ronde, 1971, 236p. (26 02 03) Je suis comme je suis... / Michel Souvais. Carrère, 1987, 221p. |
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ARMAND, Eugène. (Pseudonyme de Ernest-Lucien JUIN, 1872-1962). "Propagandiste anarchiste qui défendra avec un demi-siècle d'avance la liberté de choix sexuel. Sa position est simple : la sexualité, dont l'homosexualité, ne regarde que l'individu, elle n'a pas être jugée ou condamnée par la société. M. Ronald Creagh nous a aimablement précisé qu'Armand ne s'appelle ni Emile ni Eugène, contrairement à ce qui est souvent indiqué. Son vrai prénom est Ernest, et dans son pseudonyme, c'est un simple "E.".Jacques Desse, catalogue 2004" L’Emancipation sexuelle, l’Amour en camaraderie et les mouvements d’avant garde. Paris : Editions de l’En-dehors, 1934. 23p. "Il édita en tant qu'anarchiste dans les années 15 à 30 un petit journal qui se faisait l'avocat de toutes les formes d'amour libres, y compris l'homosexualité. A dix-huit vingt ans je recevais son journal, et cela m'a influencé mes vues sur la libération sexuelle. Il était un disciple de Stirner, chez Striner il y avait des phantasmes homosexuels qu'on sent sous-jacents dans l'Unique et la propriété." extrait de l'interview de Daniel Guérin publié dans homosexualités de Gérard Bach, p100. L’Homosexualité, l’onanisme et les individualistes. Paris : éditions de l’En-dehors, 1931, 32p. De la Liberté sexuelle. Variations sur la Volupté. Deuxième tirage, corrigé. Orléans, "Par delà la mêlée", 1916. Petite brochure in-12, 15 pp. Avec Gérard de LACAZE-DUTHIERS et Abel LEGER Des Préjugés en matière sexuelle. Paris : Editions de l’En-dehors, 1931, 32p. Avec Véra LIVINSKA et C. de St HELENE, La Camaraderie amoureuse. Paris : Editions de l’En-dehors, 1930, 32p. |
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ARMORY
( L.C. DAURIAC, dit). |
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ARNAL, Franc. Résister ou disparaître ? : les homosexuels face au sida. L’Harmattant 1993. Un historique militant de celui qui fut une des figures de la libération homosexuelle, et un des directeurs-fondateurs du Gay-Pied qui resta en poste malgré toutes les crises. Avenant et simple, je garde le souvenir de lui dans la rivière de Chambornigaud, se baignant nu avec une perruque violette sur la tête. Les facéties que nous avions jouées dans ce camp de vacances, -comme de débarquer en travelo à la gare pour l’ « arrivée du premier train à Chambornigaud »-, nous avaient valut la montée de tout le village, maire en tête et fourches en groupe, pour nous chasser… Douces années 78-80. photo extraite ici d’une manif du GLH PQ, avec à gauche le célèbre Pabla. Photo Brigitte Lhomond. |
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Arnauld, Gabriel. Le Paroissien. "Tout d'abord, une vérité première : J'aime les hommes !". Souvenirs amoureux d'un jeune homme des années 1940, dont un extrait avait été précédemment publié dans Arcadie. Paris : La Nouvelle édition, 1932. |
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Arnold, Boris. Les Amours dissidentes. Paris : Prima-Union, 1956. |
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ARNOT, Cécile ou Camille. (1888-1934) Poétesse poitevine, Madeleine Roouveirollis fut le dernier amour en 1909 de Renée Vivien. Des Violettes pour Renée Vivien. Paris : Sansot, 1910. Souffle et frissons. Chiberre, 1924. Amours et Crépuscules. Paris : Librairie des Saints-Pères, 1925. |
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ARON, Jean-Paul (1925-1988). Mon Sida : indispensable, par celui qui fut un des premiers sidéens à oser le dire. Christian Bourgeois, 1988. La Bourgeoisie, le sexe et l'honneur / J.-P. Aron, R. Kempf C’est un titre bien pompeux pour un ouvrage au style simple. Ce pourrait être un tome d’une histoire générale de l’homosexualité de la grosse seconde moitié du XIXe siècle. Je me permets même de cerner, d’une façon "homosexuelle", cette époque de notre histoire qui vit le triomphe de la bourgeoisie comme classe sociale dominante : 1850-1895. De façon symbolique, en effet, 1850 avec l’arrivée du 3ième Empire, et la mort de Balzac, marque la fin d’une certaine tolérance acquise à la révolution avec les derniers écrivains à aborder l’homosexualité (même sous couvert d’impuissance), comme Balzac, Custine, Claire de Duras. Pour notre plaisir et l’illustration de cette liberté révolutionnaire, un petit passage de 1792 du Docteur Faust qui plaide pour l’abolition de la culotte, à l’image des écossais : "Leurs cuisses et les parties génitales sont nues et exposées à l’air comme chez les romains. Tous ceux qui ont vu ces montagnards attestent que leurs parties génitales, tant la verge que les testicules, sont d’une grandeur extraordinaire, surpassant beaucoup toutes les nations à cet égard. La vérité et la cause de ce phénomène sont aisés à comprendre ; le chêne au pied des montagnes devient un tout autre arbre en santé, force, hauteur, épaisseur, durée et bonté que le chêne nain dans les serres d’un jardin" (p.163). (Vous l’aviez remarqué, vous, au Festival Inter celtique de Lorient, sous les jupes des écossais?!). De même que, pour moi, 1850 marque la fin d’une époque, l’année 1895 avec le procès d’Oscar Wilde marque la fin de l’ostracisme auquel a été soumise l’homosexualité. Même si l’on condamne, on en parle, on essaie même de faire des pétitions. Cette question posée ouvrira une porte dans laquelle s’engouffreront les homosexuel-les. Elle met fin à la répression bourgeoise de l’homosexualité au nom d’une morale que l’on peut résumer ainsi : Enculer des valets n’a jamais empêché un noble d’être duc et pair, mais coucher avec ses ouvriers, peut détruire la puissance industrielle du bourgeois. Entre ces deux dates, ne vont surtout parler d’homosexualité, en France, que les médecins. "Aborder l’homosexualité ne serait-ce pas l’assumer ? Quel écrivain s’y risquerait en régime d’ordre moral? Le médecin au contraire, gardien et bon samaritain de la bourgeoisie, à l’abri de toute suspicion, peut s’exprimer sur la saleté sans crainte d’être infecté [...], expliquer la monstruosité du vice ne consiste pas à l’absoudre ; c’est un moyen d’en limiter les ravages [...]. Le docteur qui dévoile à ses lecteurs pétrifiés les confidences des sodomites n’est aucunement leur complice. Impavide, il écoute, note, conclut. Mais finie son exégèse minutieuse, il recouvre sa liberté d’homme offensé et requiert, implacable, contre ces malfaiteurs" (p.87). Voilà une bonne (disons une longue...) période de casée pour l’histoire des pédés. Hasard de lecteur ou pas, j’ai trouvé une petite ressemblance entre cet ouvrage et l’ouvrage de François Porché L’Amour qui n’ose pas dire son nom, paru chez Grasset en.…1927 ! (C'est un vieux commentaire, JA réintervenant en Fév 2003) Ed. complexes, 1984, 306p. La Retenue. Un roman où une profusion de noms rend l'atmosphère de l'internat de garçons un peu confuse... Internat de garçons, auteur pédé, classique! Quelques extraits : "Ecoute, Phil, je ne te dis pas, de temps en temps, on s'envoie les gars. Mais ça n'a rien à voir avec les tantes. Les tantes, elles ne peuvent pas faire autrement" (p.66). "Michel et Serge Ladent s'enlacent. Leurs bouches s'effleurent. Ils se regardent en riant, pour se rappeler qu'ils sont deux. On s'invite sans précaution. Avec les filles il faut faire des manières. Ici les choses se disposent naturellement" (p.55). "Pour les plaisirs il est tolérant. Cela arrive aux types qui couchent beaucoup. En général les petits baiseurs sont très bornés, intraitables sur les déviations... Si tu aimais ça, tu bavarderais moins. Tes jérémiades te dispensent de coucher" (p.167). Bref, un roman qui est plutôt une curiosité dans l’œuvre de ce grand philosophe des combats homosexuels et ce grand amateur de chocolat... Grasset, 1962, 171p. Les Modernes. Très intéressante compilation d'articles d'actualités qui vont des années 50 aux années 1980 -j'adore ce genre de remarque complètement dépassée sur Genet : "il partage avec Blanchot un statut très spécial d'inviolabilité" (p 50). Si Blanchot n'était pas mort aujourd'hui, quand j'écris cet article, en parlerait-on autant que Jean Genet ?, sans pré-juger aucunement de son d'oeuvre -. Remanié pour la publication (à tort parfois, hélas), la partie la plus intéressante reste les années 50- 70 où il donne un panorama de le vie intellectuelle et de "l'intellectualité" de l'époque, qui ne nous est pas plus familière qu'une autre. Son discours est de pourfendre tout ce qui pourrait se figer dans une morale quelconque, qui, l'histoire le prouve, finit toujours comme une dictature de l'immobile et une répression de la liberté. Son père, Max, présida les Colloques de Cerisy sur la sexualité (p 70), cela aide pour connaître tous ceux qui firent l'époque : ( pour ceux qui m'ont intéressés ) Genet, (p 50), La Mort de Gide (p 57), Lévi-Strauss, (p152), Foucault-Boulez, p 72-73 (il y beaucoup de textes sur la musique, p 94 par exemple), Barthes p 87 et 248 - en citant les japonais qui ont traduit Le Degré zéro de l'écriture par Il gèle dans la Littérature, p 88-, Roger Stéphane et son ami Jean-Jacques Rivieri (p 147), le coup d'état de De Gaule (p 143), Johnny Halliday, Bedos (p 149), Daniel Defert, (p153), la bouffe,( p173), Butor, Bataille, Le Roussel de Foucault (p 216), sa condition de juif (p 277-286), le FHAR, (p 325), Deleuze-Guattari (p 337-349), le 10 mai 1981, (p 365), et déjà l'échec socialiste, même s'il dit bien qu'il est de gauche (p 370), mais pour ma part je ne connais pas le peintre Bysanthios à qui il donne beaucoup d'importance (p 350). extraits : "J'exècre les êtres pétris d'indigne conviction, les idées courtes qui s'énoncent en chaînes de raison, les passions sacrifiées à la sécurité des bonnes causes. Aussi bien dans ce journal de l'esprit d'un temps qui en manque, ce doctrinaire (Wurmser à L'Humanité note de JA) n'est-il présent que pour témoigner de sa sottise épique. " (p 75). "terreur des salons philosophiques au XVIIIe siècle, de la Jeune France en 1830, des naturalistes en 1880. Même scénario, même figures : captation de la souveraineté symbolique par une coterie, proscription ou évincement des rebelles. Après la Première Guerre Mondiale, avec les surréalistes, la furie monte d'un cran : injures, menaces, voies de fait et le dessein totalitaire d'unifier à paris les domaines dispersés de l'activité intellectuelle et artistique. Jacobinisme d'emprunt car le terrorisme culturel ne relève pas, en France, de la puissance publique. (....hélas....). En 1960 les frères séparés de l'idéologie en expansion -nouveau roman, anthropologie structurale, musique sérielle, psychanalyse lacanienne, critique textuelle (toute les années 60 N de JA) - se cherche une expression concertante, un lieu d'accueil, une police privée prête à les défendre à l'occasion. Sollers est l'homme de cette synthèse autocratique. " (p 161). Sur Foucault, terrible mais le rire n'est-il pas aussi une arme redoutable ? : "Hargneux, capricieux, trépignant tel un enfant s'il rencontre des conjonctures adverses, un journaliste sceptique, un éditeur récalcitrant, un chairman américain tant soit peu en retard sur un règlement d'honoraires, habillé de bon ton, ou clergyman ou bohème, parlant au trot, hachant la phrase, fort enclin au rire mais pas à des fins de réjouissance, seulement pour exclure ou réprimer, rire dominateur, rire transcendantal venant du Ciel, non d'Enfer, sa vrai patrie selon Baudelaire auquel je fais foi. " (p 219). Sur son Roussel : "Ainsi j'accorde aux clercs le droit de savourer à loisir le "procédé" de Roussel au détriment de son humour, à condition qu'ils m'arrogent celui de préférer la réjouissance à la contrition, j'entends la fête et la liberté à l'exégèse. Un parti pris d'anesthésie hante les décorticages auxquels Foucault soumet les fièvres rousseliennes. Elles résistent, rassurez-vous, aux rafales du vent d'hiver, révélant inépuisablement le sens qui s'épanouit dans l'insensé, le monde qui s'illumine dans le délire et l'oeuvre qui s'opère dans l'insurrection. "(p 233). Re les années 60 : " La culture pompidolienne dominante et les clercs américains les plus marxophobes se refusent semblablement aux clivages : Lévi-Strauss, conservateur libéral, Barthes, communicant repenti, Foucault, gaulliste bon teint dans les années soixante, Lacan, apolitique par vocation, Dérida tiraillé entre le prolétariat et Israël, Althusser, décrypteur du capital, un seul combat contre le véritable salaud qui ne l'est ni de classe ni de race, l'homme, témoin et véhicule de l'angoisse insoutenable de l'histoire à bout de souffle." (p292) A taper sur les idoles des années Mitterrand, on s'étonne après qu'il ait été si mal vu de la gauche caviar !!!... Une petite anecdote oubliée : " En janvier 1970, cinq africains périssent asphyxiés d'avoir voulu se chauffer avec des moyens de fortune. En guise de représailles, l'architecte lacanien et pro-chinois Roland Castro, promoteur d'un groupuscule marginal, Vive la Révolution, entraînant Marguerite Duras, Michel Leiris, Jean Genet, Maurice Clavel, occupe le CNPF la patron alerte la police. Castro moleste les agents dans le panier à salade. Il est condamné le 23 Février." (p 309), Castro toujours, avec Sartre, la création de Tout, -le journal-, de Libération, leur boycott de Royer le 13 déc 1971 à la télé dans l'émission "A Armes égales" et l'article qui s'en suit d'Hocquenghem et de Jean-Jacques Lebel "Libre disposition de notre corps -Y en a plein le cul ! " (p 313). Sur Michel Guy, ministre de la culture, "roi de la plante verte, ami du monde et des arts, snob au point de n'en vouloir rien perdre, toqué d'opéra où Tubeuf le guide, de théâtre qu'en 1984 il continue d'animer au Festival d'automne et de peinture, poussant le président à s'y mouiller." (p 344). Il finit sur les années 80 :" J'ai enregistré chez François Mitterrand l'intime conviction qu'une société socialiste ne s'épanouirait qu'en cadence de ses contre-pouvoirs. Mais, pour jouer de ces béances, pour s'accommoder de ces marges, il faudrait de l'aplomb, du panache, une vocation de l'inaugural. Elle préfère commémorer, choix périlleux en ces occurrences. Il y a, dans l'affolement des sensibilités, dans le désarroi des désirs, des tensions à investir ; il y a dans la léthargie ambiante des murmures de créativité et, dans l'ennui, des embryons de vie associatives ; il y a des musiciens dans le métro et des flopées de radios libres dont le gouvernement aurait pu bénéficier ; dans l'apathie générale, il y a des résidus d'existence qu'il est grand temps d'aller cueillir. "(p 370). Rappelons que dans la dramatique gestion du dossier des radios libres (voir la notre Savane, en 1985), la Mitterrandie n'a laissé qu'NRJ ! (p370). (24 02 2003). référence de lecture : Folio 1991 Paris: NRF, coll blanche, 1984, 322p, 140x205. - R. KEMPF. Le Pénis et la démocratisation de l’Occident. Grasset, 1978. |
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ARRUFAT, Jean. Un Mode d’évolution de l’instinct sexuel. Lyon : 1892. |
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ARS, Jacques. (Voir fiche dédiée à cet auteur) Bon je peux bien m'amuser à mettre plein de choses, quand même !
Mes petites conneries de jeunesse . Bon je n'en suis pas fier, mais maintenant que j'approche de la fin... Faut assumer sa jeunesse!!!! |
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ARSCHOT, Philippe. La Nuit sur Mytilène. Paris, Jean Grès, 1901. | ||
ARTUS, Thomas, sieur d’Embry. Description de l'Isle des Hermaphrodites. Cologne, Chez les héritiers H Demen, 1724. Les Hermaphrodites 2 parties en un volume. s.n., s. n., 1605. L’Isle des hermaphrodite. Genève, Droz, 1996. | ||
Assayas, Olivier. Eloge de Kenneth Anger vraie et fausse magie au cinéma. Paris, Cahiers du cinéma, 1999. |
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ASSIETTE AU BEURRE. revue satirique 1900 qui publia
de nombreuses caricatures dont certaines homosexuelles. on peut noter :
"Les tu m'as lu !!", par Ernest LAJEUNESSE. N° 27, 5 octobre 1901. Caricatures d'écrivains, dont Jean Lorrain, "la bretonne" (Cf. Jullian, Jean Lorrain, p. 283, et reproduction). "Les masques", par Louis MORIN. N° 50, 15 mars 1902. Un dessin en couleurs : un jeune homme qui veut réussir dans la vie doit choisir un masque : "franc-maçon, jésuite, israélite, protestant ou pédéraste !". "Les académisables", par CAMARA. Texte de Dominique BONNAUD. N° 101, 7 mars 1903. Jean Lorrain en couverture, et un portrait d'Abel Hermant. (Ex. débroché).
"Les
Esthètes !", par Paul IRIBE. N° 108, 25 avril 1903. Très beau numéro sur les
"esthètes", entièrement illustré en couleurs par Iribe. En couverture,
Montesquiou auprès d'un paon (allusion au titre d'un de ses ouvrages). Des
références à Loti ("Pierre Loti et son nouveau frère, Yves"), Moréas,
Santos-Dumont, etc. (Tin, 78 ; reproduit dans Le Crapouillot, n° 30).
"Les extrêmes
se rencontrent sans se toucher". Dans : "Prédictions pour 1906", par A.
ROUBILLE. N° 251 du 20 janvier 1906. Un "esthète" croise une dame à l'allure
martiale… "Les petits jeun'hommes", par M. VADASZ. N° 422, date 1909. Entièrement consacré aux homosexuels, "un numéro extraordinaire, car il aborde en quelques pages bon nombre d'archétypes du début du siècle" (P. Cardon). Très beaux dessins, dont un consacré au bal de la mi-carème. Ex. débroché. (Tin, 76 ; reproduit dans Le Crapouillot, n° 30). "Boîtes de nuit", par ZYG. N° 440, 4 sept. 1909. Un dessin pleine page représente une lesbienne fumant le cigare, en pleine conversation mondaine : "Oui, mon cher prince, il n'y a que deux hommes qui connaissent les femmes à Paris : vous… et moi". "Le recensement", par GALANIS. N° 517, 25 février 1901. Beau dessin pleine page en couleurs. Un esthète face aux agents recenseurs : "Ah, les meuchants, ils me demandent mon sexe…". (catalogue Jacques Desse, 2004) |
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Association des amis de Panaït Istrati (1884-1984). Panaït Istrati notre contemporain : le livre du centenaire. Aix-en-Provence, Édisud, 1986. | ||
ASSOCIATION POUR LA DIFFERENCE HOMOSEXUELLE. Rennes. Annales de l'année 1983. Pour avoir une idée, entre les multiples fautes d'orthographe, du monde associatif gay rennais avant la dépression-sida. Ed. ADHO, 1984. Petits documents pour servir l'histoire du Mouvement gay à Rennes : Tome I : Le GLH, 1977-80. Tome II : Les Folles Lesbiennes et les Gouins Celtes, 1978-82. Tome III : L'ADHO de 1980 à 1995. Ed. ADHO pour la Lesbian and Gay Pride de 1995. Voir aussi : ARS, Jacques (pages en réécriture) et SAVANE, Radio. Ginette. Revue de follitude universelle qui précéda la fameuse collection des Migrennes. Ed. ADHO/Jacques ARS, avril 1981. Migrennes. La revue Mythique du Rock'n roll rennais de la première génération. Mon idée était simple, en tant que PD, nous étions libres de notre temps et de nos moyens pour nous permettre au sein de la "cité" de devenir les nouveaux "curés" de la culture. Bof, depuis j'en suis revenu, hélas... N°0 : Etienne Daho / N°1 : Marc Seberg / N°2 : Eric Paboeuf / N°3 : Frank Darcel / N°4 : Ubick / N°5 : Les Nus / N°6 : Niagara / N°7 : Jean-Charles Blais / N°8 : A Rennes aussi. Ed. ADHO, 1981-1984. voir aussi : SAVANE, Radio, Kanal Gay. La Gazette des savanes. |
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ASSOUCY, Charles Coypeau d’. Aventures burlesques. Paris : Adolphe Delahays, 1858. Le Ravissement de Proserpine. Paris : Chez Pierre David-Edme Pepingue, 1653. Les Amours d'Apollon et de Daphné. Comédie musicale, Genèvre et Paris : Droz et Minard, 1969. Voyage de Chapelle et Bachaumont. Suivi de quelques autres voyages dans le même genre. A Genève [Lyon], 1777. Petit in-12, 3 f. dont frontispice, 214 pp. Célèbre 'voyage', dans lequel il est plusieurs fois question de d'Assoucy, que les auteurs rencontrent à Montpellier poursuivi par des femmes en fureur : "L'on aurait dit, à voir ainsi Ces Bacchantes échevelées, Qu'au moins ce Monsieur d'Assoucy Les auroit toutes violées ; Et cependant il ne leur avait rien fait." L'Ovide en belle humeur augmenté du Ravissement de Proserpine et du Jugement de Pâris. A Paris, chez Estienne Loyson, au Palais, 1659. Trois ouvrages en un volume in-12 à pagination continue, (2) ff. dont frontispice, 235 pp. Parodie du premier livre des "Métamorphoses" d'Ovide (la création du monde), puis du poème de Claudien. Les dieux et héros de l'Antiquité s'y expriment comme des charretiers, ce qui est conforme au genre burlesque, mais aussi à l'irrespect pour les hiérarchies et à la crudité de langage qu'a toujours affectionné l'humour des folles : "Le morne prince du Tenare, Ce tyran farouche & barbare, D'un assez chaud tempérament, Gâtait ses draps le plus souvent" On remarquera avec amusement, dans cet "Ovide travesty", l'usage du mot "gay", en ancien français dans le texte… (Jacques Desse) |
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ATKINSON TI, Grace. Odyssée d’une amazone. Paris : édition des femmes, 1975, 284p. |
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AUBERT, Brigitte. Transfixions. Super polar niçois, dans le milieux des prostitués travestis. Il y avait longtemps que je n'avais pas fermé les yeux pour "sauter" certaines scènes hard d'un livre. Beaucoup de vie dans ce livre, d'amour, de haine, de petit rien au quotidien très bien écrit. Mais le fond reste trach : le dépeçage de prostituées, avec en toile de fond des homosexualités mal acceptées, de flic, de tueur, le fantasme de "l'opération" chez les travestis, la jeunesse douloureuse d'un efféminé, etc.... Ambiance bof dans un bar quand le-la héros s'assoie : "Au comptoir, les tueurs de sangliers s'échauffent. Leurs groins s'allongent et s'illuminent. Les plaisanteries se font salaces, les rires grasseyent, les inévitables histoires de pédés fusent. Beuglements de bonheur chez les porcs à deux pattes. Comme quoi, il suffit de pas grand chose pour être heureux. Je dois être drôlement con pour ne pas y arriver." (p 82) Collection Points, 1999, 237p. Funérarium. Toujours sur la Côte d'Azur dans une famille de jupettes bleues et socquettes blanches, un taxidermiste black vient empailler une des filles. Il se retrouve inspecteur privé dans cet asile de fous où tout le monde finit par se faire buter. Même le fils cadet (?), Charles, sympathique gay. Tiens, cela m'a fait penser à la famille de l'amant d'un des miens copains, patron de la presse gaie bretonne. Bon, il ne devait pas castrer les chatons et fumait certainement trop pour tirer tout ce qui bouge (... ah, sur tout ce qui bouge !) mais on n'est pas sous le ciel chaud du midi. Captivant mais lourd. Points Seuil P 1110, 2003, 413p. (11 01 2005) La Mort des neiges. Trop c'est trop, incroyablement fourni en morts et rebondissements farfelus, je garde un assez mauvais souvenir de ce livre ennuyant. Point, 2001, 343p. (17 10 2005) |
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AUDEN, W.H.. Le prolifique et le dévoreur. Monaco : Anatolia, éditions du rocher, 2003, 117p. / ISHERWOOD, Christopher. Journal de guerre en Chine. Monaco : Anatolia, éditions du rocher, 2003, 309p. |
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AUDRY, Colette ( 1905- ?). On joue perdant. Paris : NRF Coll espoir, 1946, 244p, 118x185. Aux yeux du souvenir. Paris : NRF coll blanche, 1947, 234p, 118x185. Derrière la baignoire Prix Médicis 1962. Une histoire ou l’histoire de sa chienne Douchka. Paris : NRF coll blanche, 1962, 240p, 118x185. L’Autre planète. Paris : NRF coll blanche, 1972, 192p, 118x185. La Statue. Une histoire décidément très courante d’élève tombant amoureuse de sa professeur. C’est un peu lent, même si l’on peut opposer le coté « bohème » de la professeur qui tombe sous le charme de l’élève à la rigueur de celle-ci, l’auteuse, nièce du président Doumergue (p 25). L’action se déroule au début du siècle vers 1918, à Saint Brieuc, où le père est préfet, et se précipite un peu à la fin du roman quand elle devient adulte et Sévrienne, dans les années 30 (p162 et suivantes). Il serait d’ailleurs intéressant de savoir s’il y a des études sur cette école de formation pour professeur femme dite « De Sèvre », puisque la plupart de nos auteuses lesbiennes semblent y être passées (Jeanne Galzy entre autres). Petit extrait d’ « ajoncs et génie lesbien » : « C’était à Pâques encore, l’année qui a suivi mon premier retour à St Brieuc ou celle d’après. Nous avions passé l’après-midi sur une grève. Tandis que nous revenions, les nuages se sont écartés et nous nous sommes attardées un moment au bord d’une lande. Les ajoncs étaient plus hauts que nous, le soleil déclinant leur arrachait toutes les ressources de jaune flambant, l’odeur et le bourdonnement étaient à couper au couteau. Je me suis soudain surprise à comparer obsessionnellement entre les grappes de fleurs. Il y en avait de plus pleines les unes que les autres, ou d’une forme plus achevée, ou portées plus loin par le jet de la branche. Je cherchais celle qui aurait tout pour elle, qui aurait capté le génie de la plante. Mais en y regardant de près, chacune présentait son lot de fleurs chétives ou cornées, parmi d’autres gorgées ou soyeuses. A distance, la lande était la lande, aucune n’y comptait plus que sa voisine, ni moins. Je me suis enfoncée dans une méditation hébétée. Etre au moins une fleur brillante, une forte grappe. Mais si j’étais ajonc, je ne le saurais même pas. Avoir du génie comme si l’on était une fleur, sans y penser – mais à condition de savoir d’abord qu’on en a – c’est cette pureté qu’il me faudrait. Mais je n’ai pas de génie … mais je ne peux pas le savoir. Et je ne suis pas une fleur, je ne veux pas être une fleur, à aucun prix. CA TOURNIQUAIT ? JE ME SENTAIS INFANTILE ? MINABLE. Et je me prenais de dégoût en constatant que l’amour se révélait impuissant à volatiliser ma rumination. La main dans la main de Mathilde, j’étais en train de nous trahir en silence. »(p183). Petit extrait d’amour ou tout le monde va se reconnaître : « Mais moi, de quelle étoffe suis-je faite ? Dans une de ses premières lettres, elle m’a demandé de fumer moins. Je le lui ai promis sans hésiter. C’est tout simple, de temps en temps, quand je me surprendrai à chercher une cigarette, je penserai à elle et je la lui abandonnerai. Mais les choses prennent un autre tour : chaque fois que je m’applique à penser à Mathilde pour me retenir de fumer, voilà que j’ai envie de penser à elle en fumant. Et cette non-cigarette, cette cigarette dédiée, qui devrait être abolie, je l’allume irrésistiblement. J’apprends que mon amour n’est pas fichu de produire ce mince sacrifice-là. Et je passe là-dessus, je m’en accommode » (p161). A la fin, quelques mots sur un avortement, p 192, une chaude pisse, p195, et sa volonté d’adhérer au PC en 1932, p 202. Référence de lecture : Paris, NRF-Gallimard, coll blanche ,1983, 216p, 108x178. L’Héritage. Paris : NRf coll blanche, 1984, 168p, 118x185. Françoise l’ascendante. L’histoire de son arrière grand-mère, mère de Gaston Doumergue. Paris : Gallimard NRF coll blanche, 1986, 144p, 140x205. |
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AUGIER, Emile. Le Genre de M. Poirier. Théâtre, Paris : 1890. |
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AUGIERAS, François.(1925-1971). (pseudo : Abdallah Chaanba et Chaamba) L’Apprenti sorcier. Un adolescent de 16 ans confié à un prêtre au cœur du Périgord noir. Ils vivent une relation sadique et amoureuse, quand l’adolescent tombe aussi amoureux d’un enfant du village. On a l’impression que le texte n’a pas vraiment été fini et corrigé. « Il posa le fouet en travers de ses jambes ; dans l’obscurité je sentis ses mains contre ma chair nue. Il me toucha comme on caresse une femme, largement, longuement sous les cuisses. Depuis quelque temps je devenais sa servante, de la manière que je croyais que font les servantes, et qu’elles ne font peut-être pas, ce qui satisfait mon prêtre plus et mieux que ne l’eût fait une servante véritable ; outre qu’il me fallait préparer nos faibles repas, je devais ranger la maison, et, certains soirs, non seulement recevoir le fouet, mais encore faire la tendre épouse. Ce changement d’état me plaisait, non pas en raison d’un errement de ma nature, ni d’une faiblesse du sexe, car j’étais bien viril et fier de l’être, mais parce que je croyais acquérir ainsi des pouvoirs ; avant de me battre il m’enlaçait la taille, il me parlait à l’oreille, et je sentais naître en moi-même ce qu’il y avait en moi de femme. » (p 66). Grasset Cahier Rouge, 1995. Paris : Julliard, 1964. Domme ou l’essai d’occupation. Préface de Jean Chalon, qui dit p 10 « que chaque chapitre de Domme a été vécu. » C’est très ésotérique, un peu long, puisqu’il se prend pour un extra-terrestre, réfugié dans un hospice à Domme, dans le Périgord, méfiant vis à vis des hommes, et amoureux de la terre, de ses ondes, et d’un jeune Gitan. « Quand on parle des tabous sexuels chrétiens et des multiples interdits qu’il inventa du fait de sa nature foncièrement névropathe, jointe à sa filiation avec la pensée puritaine hébraïque, on pense à son mépris de la femme, à sa condamnation de l’amour des garçons ; on se souvient vaguement de la condamnation de la « bestialité » dont le souvenir s’estompe dans les brumes du moyen-âge. Mais le plus grave interdit sexuel chrétien est absolument ignoré : il est de bonne propagande de le taire, de l’avoir oublié ; il est cependant sous-jacent, invisible, inconnu mais présent. Le plus grave interdit sexuel judéo-chrétien est celui-ci : tu n’auras pas de relations amoureuses avec les Forces du Monde, tu n’aimeras par l’univers ! Car, jadis, les humains ont aimé l’univers…Le nécessaire a été fait pour qu’ils en perdent à jamais le divin souvenir. Le : tu n’auras pas d’autre Dieu que Iaveh, tu n’adoreras pas les étoiles, tu seras soumis à la Loi, fût-elle, dans le cas du message de Jésus de Nazareth, composée de vin aigre et de fiel jetés dans de vieilles outres sales qui dataient de Moïse, toute la pensée judéo-chrétienne n’a qu’un but : interdire toute relation cosmique, nier le caractère vivant de l’Univers, interdire la sexualité sacrée, effacer à jamais le souvenir du passage des Fils des Astres, et de leurs amours avec les Filles des Hommes : tu n’auras pas d’enfants à la ressemblance des Dieux du Ciel. L’Islam continua ce même travail haïssable : isoler l’humanité, la réduire à n’être que terrestre…jusqu’au désespoir. » (p 103)… Tien, ce n’est pas la première fois que je vois cette affirmation : « A la nuit, je quitte ma grande caverne imprégnée d’une fine odeur exquise, acide : celle de l’ortie brûlée. L’ortie, c’est le haschich d’Europe. Le parfum, les propriétés sont les mêmes. » (p 92). Références de lecture et première édition du texte entier : Monaco : Editions du Rocher, 1990. La première édition amputée de la fin du chapitre X, est sortie chez Fata Morgana, en 1982. (p 12). Une Adolescence au temps du Maréchal. Paris : C. Bourgois, 1968. (sous le pseud. de Abdallah Chaamba). Le Vieillard et l'enfant. Paris : Éditions de Minuit, 1954. etc etc Quelques ouvrages rajoutés en Février 2011 sur mon catalogue ! |
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AURIVEL, Rolande. Dans l’Ombre et au soleil de Lesbos. / préface Elula Perrin. Paris: Walter Rauchenbusch, 1988, 188p. L’Oiseau de Sapho. Paris : Walter Rauchenbusch, 1989, 219p. Dans ce livre il est fait état d’une « association littéraire Rolande Aurivel » qui comprend entre-autre, Anne-Marie Alonzo, Huguette Bouchardeau, Henri Caillavet, Gil Cerisay, Laure Charpentier, Ovida Delect, Joseph Doucé, Françoise d’Eaubonne, Françoise Gaspard, Catherine Gonnard, Christiane Jouve, Badia Hadjnassar, Catherine Lara, Maud Marin, Claudie Lesselier, Catherine Marjollet, Hugo Marsan, Elula Perrin, Jean-Marie Olingue, Françoise Renaud. |
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AUROUZE, Michel. Une Fleur d'Edelweiss.
Méridien éditeur, 1987. Les Rameaux de pêchers.
Petit mail reçu le 24 Décembre 2004 (mon dieu pourvu que je ne lui ai pas fait avaler sa dinde de travers !) De la part de Jacques M. pseudonyme Michel Aurouze : "Monsieur, vous n'êtes pas à jour. Les Rameaux de Pêchers ne sont plus vendus par Geneviève Pastre mais par moi-même qui ai racheté tous les droits. Quant à votre opinion elle n'entamera pas celle de Hugo Marsan, ni celles des journaux qui m'ont fait des critiques. Pour la chronologie oui ! j'ai fait l'amour avec un soldat Allemand et je suis rentré plus tard dans un club cuir .Il est vrai que je n'étais plus étudiant. Est-ce si important ? J'ai écrit 6 romans mais étant donné vos attachement à la chronologie il vaut mieux effectivement qu'ils ne figurent sur votre site. Du point de vu de la chronologie, le héros, Gildas a une relation avec un soldat Allemand juste avant la débâcle (1945) il rentre au Club Cuir à 20 ans (1965) puis le Sida arrive, mais pas au moment où il entre dans ce Club, bien après (1980). Mon tort est d'avoir sauté à pied joint ces 15 années ce qui vous a fait croire que le Sida arrivait en 1965."
Ma réponse : je ne suis pas le JO des éditions LGBTQ, mais
merci de l'info. Vous répondez à ma question, ce n'est peut-être pas important
de dire que l'on est étudiant quand on ne l'est plus, ( Ah jeunisme !) mais visiblement le
décalage dans le temps m'avait choqué quand j'ai lu vôtre livre : on ne peut pas
coucher avec un allemand en 45 et avoir 20 ans en 65. Même Zola me dérange quand
il fait mûrir les cerises avec les poires dans "Le Rêve". Je dois être maniaque
du temps concordant. Je suis désolé (pour vous),
je ne suis pas
Hugo Marsan, je ne doute pas de la qualité de vos autres ouvrages
mais j'ai gardé dans celui-là ce qui me semblait important pour ceux qui font
des recherches, "cuir- Bordeaux -Marseille". Bien à vous, et c'est bien
malheureux de ne pas accepter les critiques !" (24 12 2004) |
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AURUSSE, Georges. Juste pour mettre cette expression citée dans le petit glossaire d'argot de Paris de La mâle chanson, Corrêa, 1944, p152 : "Vicelard du beige : pédéraste invétéré". | ||
AUSTRUY, Christophe. Un Panda dans l'escalier. H&O, 2001, 155p. www.ho-editions.com |
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Autrec, Lionel d'. L'Outrage aux mœurs. Paris : Éditions de l'épi, 1923. |
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AUTREMENT, revue. L'Homme contaminé. Mai 1992. Sur le sida. |
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Avack, Pietro d'Agostino d'. L'Homosexualité et le droit canon. Paris : La Parisienne, Octobre 1955. |
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AVELANE, Gérard. Femmes entre elles, ou le roman de l'homosexualité féminine. Paris : Promotion et édition, 1967, 222p. (13 01 2004). |
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AXIEROS.Pseudo de Pierre Guyot-Dubasty. Qui aurait ses ouvrages cités dans la revue Inversion, comme Platoniquement ? Paris : Figuère, 1924. Les Miettes du banquet. Paris : Renaissance du livre, 1928. Les Solitudes inquiètes. Paris : édition de la revue d’aujourd’hui, 1926. |
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AYME, Marcel. La Jument verte. Juste pour un extrait : " Les manifestations érotiques des garçons n'étaient pas seulement verbales ou mimées. Le champs de leur curiosité était à peu près sans limite, ils s'intéressaient aussi bien au sodomisme et autres dépravations qu'à la simple tradition familiale, et s'ils en avaient la plupart du temps des idées imparfaites qui leur dérobaient plus ou moins les réalités, cela n'empêchait pas qu'il y eut de nombreux exemples d'accouplements de toutes sortes, qui n'étaient pas seulement des mimiques. Et je ne parle pas seulement des plaisirs solitaires qui sont de tous les âges, et aussi bien de la ville que de la campagne... Alexis avait observé que la raie des fesses se présente pareille chez les filles que chez les garçons. le jour où le garde le surprit à en administrer la preuve à un berger de son âge, il jugea que la mesure était dépassée de ce coup-là et courut avertir le père." Gallimard, chapitre VII. (cité dans l'Anthologie de l'érotisme de René Varin, p 152.) | ||
AZENOR, Hélène. Histoire d’Une. Paris : Les Octaviennes , 1988. |
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